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Comment j'ai évité le burn-out familial

Publié le 13 septembre 2010 par Xavaic
Les premières semaines avec les bébés à la maison furent insolites : Un immense chambardement de rythme et des habitudes jusqu’alors inconnues à adopter ! Les repas des gloutonnes toutes les 3 heures cadençaient désormais les journées. Ces repas étaient précédés du change et suivit d’un câlin pour faire sortir le rot qui se faisait incorrigiblement attendre… Une fois par jour, les donzelles avaient leur toilette _œil de biche, nettoyage du nez et badigeonnage des oreilles- ainsi que le bain un jour sur deux. Bien souvent des crises de larmes s’interposaient dans ce planning déjà serré, et le temps nécessaire pour les apaiser était variable. 3 heures occupées par ces activités passaient brièvement si bien que je cavalais sans arrêt après le temps... pour répondre à mes besoins vitaux : d’abord dormir, et si le temps le permettait, me laver et manger. Avec regret, je constatais que les tendres câlins entre bébé & maman n’avaient pas leur place dans ce timing. J’étais déboussolée par ce qu’était finalement être mère et l’intensité de mon activité des premières semaines a faillit engendrer un état de burn-out similaire à celui que l’on rencontre dans les milieux professionnels. Attention, être mère est un bonheur immense, mais c’est aussi une situation qui expose les femmes à une intense fatigue physique et émotionnelle : haut niveau de responsabilité permanent, stress, partage des tâches parfois inéquitable, absence de reconnaissance, etc.
Heureusement, plusieurs dispositions m’ont aidé à maintenir droit le gouvernail du foyer sans faillir.
Comment j'ai évité le burn-out familial1) l’aide inconditionnelle de mon mari pour s’occuper des bébés. Il réagissait immédiatement au moindre pleure et a très vite adopté le nouveau rythme que nous imposaient nos meufettes. Son engagement auprès de nos filles a été, et reste, absolu. Salutaire !
2) j’ai optimisé au maximum le temps dédié aux repas, en apprenant d’abord à nourrir les deux bébés en même temps, puis de les faire roter en même temps. Le temps consacré aux repas passait ainsi de 1h30 à 45min, ce qui est considérable. Je me rends compte aujourd’hui, que l’abandon de mon allaitement, telle que nous le pratiquions, a permit ce mieux. Des vidéos (en anglais) m’ont aidé à perfectionner ce système, voici les liens :Nourrir des jumeauxFaire roter des jumeauxToujours concernant les repas, le lait en poudre Gallia Premium Digest a été profitable à nos meufettes qui n’ont plus fait aucune crises de colique. Elles gueulaient donc pour autres choses !
Comment j'ai évité le burn-out familialComment j'ai évité le burn-out familial3) porter chacune de mes filles en écharpe m’a permit de renouer avec notre love story tout en ayant les mains libres. Dés que l’une faisait une crise de larme, je la portais en écharpe, pouvant continuer ainsi mes activités tout en étant contre elle. Par exemple, Titino a passé Noël, certes en gueulant, mais dans un porte bébé tout contre papa… Tandis que j’ai lu le premier roman de Nitaël  avec la même Titino en écharpe. Les fifilles se calmaient plus vite contre nous, sans que notre attention ne soit centrée que sur elles.
J’ai suivi un atelier assez décevant par rapport à la précision des explications de Marie sur son blog «Papotages autour du portage »  que je recommande chaudement. Tout ce que je sais, je l’ai appris sur son site !
4) je me suis mise aux surgelés livrés à domicile, vraiment pratiques pour se nourrir de manière équilibrée sans passer du temps à préparer le repas. Le choix est vraiment large et de bonnes qualité chez Maximo, mais compter environ 30 centimes de plus pour chaque articles…
Comment j'ai évité le burn-out familial
5) j’ai bénéficié d’une intervention à domicile ( 4 heures par semaine pendant 4 mois ) pour faire le ménage. Et inconsciemment, ça aide à garder la tête froide que d’avoir sa maison propre et rangée car les marques du désordre ne se voient pas.
Comment j'ai évité le burn-out familial
6) My name is Earl. C’est une série déjantée white trash qui nous faisait bien marrer quand, morts de fatigue, nous attendions le dernier repas des meufettes de 23h30. C’était l’occasion de renouer avec la complicité que mon mari et moi partagions auparavant.
7) Sortir les bébés en poussette. C’est dans l’immensité verte de la campagne d’Alsace bossue que j’ai retrouvé la certitude : je pense, donc je suis.
Comment j'ai évité le burn-out familial
 
8) Prier Dieu, encore et toujours pour une inépuisable provision de tendresse et des trésors de patience. Amen.
 
 
 
Et puis un jour, quelqu’un vous dit : « Waou ! Mais t’as l’air supère épanouie ! », et là vous vous pensez :
A./ Non, ce n’est pas une collègue de boulot de votre mari qui vous dit ça
B./ Oui, c’est vrai, c’est beau tout ce que vous avez vécu avec vos jumelles monozigouilles. Et ça vous fait sentir grande de vous démener chaque jour pour ceux que vous aimez.

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