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Desperate housewives, Drea Mattéo et les affres du camping : En un mot, ma soirée télé !

Publié le 15 septembre 2010 par Poclatelephage
Hier soir, j’ai visionné comme ma petite maman certainement si l’antenne familiale daigne à nouveau capter M6, « desperate housewives », que je ne vais pas vous faire l’offense de résumer. J’ai juste beaucoup aimé le couplet de Lynette, qui est très crédible avec ses abdos et ses côtes saillantes en mère de quatre enfants qui en attend deux autres, sur les enfants qui ruinent une vie, mais je me suis surtout réjouie que Drea de Matteo fasse son apparition dans cette sixième saison.
Desperate housewives, Drea Mattéo et les affres du camping : En un mot, ma soirée télé !
Comme je suis une téléphage et pas une sériphile, je le reprécise, j’ai connu Drea de Matteo dans « Joey », le spin-off de « Friends » et non dans les « Soprano », ce qui aurait été beaucoup plus classe pourtant, et je l’ai adorée dans le rôle de la sœur alcoolique et nymphomane de mon personnage favori de « Friends ». A elle seule, elle m’a donné envie de m’accrocher à une série qui n’a pourtant pas excessivement, certainement à tort d’ailleurs, bonne réputation.
J’espère donc, je croise les doigts, qu’elle ne sera, comme je le suppute, qu’un témoin « en cavale », et non la responsable – c’est que ma femme pense – de l’agression de Julie Mayer. [Si vous pouviez m’épargner le spoilage en commentaires, je vous en serais reconnaissante, merci d’avance !]
Drea Matteo est une petite Lauren Graham à mes yeux pour vous dire…
Sinon, « desperate housewives » reste dans le droite lignée de ce qui fonctionne depuis sa création : d’étranges et forcément suspects nouveaux voisins, l’étranger étant un peu le mal quand même dans cette micro-société, Catherine qui reprend le rôle de salope laissé vaquant par Edie Britt, Gaby qui reste chieuse mais gentille au fond, Susan gaffeuse mais déterminée, et ainsi de suite… Mais comme « Bones » ou « NCIS », « DH » passe agréablement une soirée du mardi, même au rythme de trois épisodes.
Desperate housewives, Drea Mattéo et les affres du camping : En un mot, ma soirée télé !
A 23 heures, je n’étais pas fatiguée, enfin du moins pas épuisée, ce qui est rarissime en ce moment, je me suis donc intéressée à « enquêtes et révélations » sur TF1, en m’attendant bêtement à ce qu’une enquête poussée mène à des révélations surprenantes. L’émission se consacrait hier soir à un sujet franchement délicat : le camping, la tarte à la crème du moment, et au final le programme était digne d’un « zone interdite ». Il porte d’ailleurs aussi bien son nom que l’émission de M6.
Grâce à « enquêtes et révélations », j’ai à nouveau pu me demander pourquoi des gens appréciaient d’être confinés avec leurs semblables dans un espace réduit dont ils espèrent surtout ne pas avoir à sortir, la problématique du gérant des lieux étant de leur offrir un maximum d’animations pour les pousser à ne pas chercher à savoir si des fois il n’y aurait pas mieux à l’extérieur. Il convie donc un animateur qui escroque les badauds, qui ont pourtant un budget serré, période de crise oblige, en leur vendant 10 euros un film qu’il a réalisé durant la journée sur leurs activités dans le camping.
Mais pour certains, les vacances tournent au cauchemar, l’enquête a finalement mené à une révélation…
Le camping, ou plutôt l’hôtel de plein air, n’est pas à la hauteur de leurs espérances et ils doivent sortir se baigner dans la mer ou visiter la région (brrrrrrrrrrrrrr). Nous découvrons alors une piscine franchement peu ragoûtante et surtout insécure au possible avec des clous rouillés qui dépassent de clôtures couchées, et dont un spécialiste du genre nous explique qu’il est vecteur de tétanos, et d’autres trucs tout aussi scandaleux.
L’émission s’est ensuite penchée sur le scandale des mobile-homes qui est, à mon avis, surtout écologique mais c’est un autre problème. Des gens investissent dans une maison en carton et en plastique qu’ils installent sur un emplacement qu’ils louent dans un camping, libre ensuite au propriétaire de les exclure à la conclusion de leur bail de un an. Un sujet qui a certes sans doute mérité une enquête, mais dont nous connaissions déjà les tenants et les aboutissants…
Heureusement, avant la dernière publicité, le suspense était monté d’un cran, la fille des témoins, candidate à Miss Camping, allait-elle emporter le titre ? Je n’ai pas attendu la révélation pour dormir.
En France, on sait décidément faire des reportages d’investigation qui dénoncent à mort…

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