La plus belle des victoires

Parce qu'un article sur The City That Care Forget m'a donné envie de voir cette comédie sans grand intérêt, je me suis lancé. Ici, c'est l'histoire d'une simple romance entre des joueurs de Tennis lors du tournoi de Wimbledon (comme peut nous prévenir le titre original). On voit notamment un homme, bon en tennis mais pas premier mondial, plutôt loin et qui a dégringolé dans le classement, pour lui, ce Wimbledon, c'est son dernier tournoi et puis une fille, plus jeune, une étoile montante du tennis féminin.
Rapidement le scénario semble tracé, imperturbable, facile à deviner, prêt à tout faire pour ne pas sortir des sentiers battus et surtout à ne pas nous surprendre et bien sur, il ne nous surprend pas, mais ce n'est sans doute pas le but du film (empli de défaut, c'est certain) : il a pour lui la fraîcheur d'une comédie romantique et des acteurs que l'on aime aimer.
Rien d'exceptionnel, si Sam Neil ou Jon Favreau sont au générique, ils ne sont pas dans leur meilleur rôle. Et si l'affiche nous parle de Love Actually, on en est bien loin bien que l'accent so british, la campagne anglaise et Londres soient bien présent dans le film.

La réalisation se fait astucieuse sur la fin du film, bien que les scènes de tennis auraient pu être rêvées plus prenantes mais le scénario, manquant bien trop d'originalité nous laisse une histoire presque plate.
Une histoire plate, oui, soyons clair mais je ne peux pas en dire grand mal car j'ai apprécié ce moment de détente pas très recherché mais toutefois plus sympathique que certaines comédies romantiques américaines (The Proposal me vient à l'esprit, pas foncièrement nul, la comédie est beaucoup plus lourde et tout aussi prévisible que celle-ci).
Alors au final, on aurait pu imaginer le film meilleur, c'est certain mais il reste dans la catégorie "Pas désagréable" voir même agréable.
13/20
Silice