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Article dans Télécâble Sat Hebdo

Publié le 26 septembre 2010 par Mameriniak

Muriel Robin, «ni reprise, ni échangée» 
Diffusion: Lundi 27 septembre 2010 à 20:45 sur TF1

Kidnappée, une snobinarde loufoque voit sa famille refuser de payer la rançon. Un rôle qui permet à Muriel Robin de renouer (enfin) avec ses premières amours : l’humour.

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Muriel Robin, comique ou tragique ? Comment fait-elle pour passer d’une femme désespérée (Mourir d’aimer) à la fofolle de Ni reprise, ni échangée ? Derrière cette performance, rien d’autre que du travail, explique l’artiste qui sera bientôt au cinéma.

Le rôle de Juliette Daguin a-t-il été écrit pour vous ?
Oui, complètement ! Nicolas (Bedos, le scénariste, ndlr) m’a raconté l’histoire et je l’ai trouvée savoureuse. J’avais une appréhension tout de même pour la scène avec des souris. A ce sujet, je me suis surprise à aboyer pour les faire fuir, une réaction spontanée que Josée Dayan (la réalisatrice, ndrl) a gardée au montage ! Ni reprise, ni échangée est une satire avec l’heureux dénouement d’une comédie et qui a le mérite d’avoir du fond. Elle transmet un message…
De quel message s’agit-il ?
L’argent ne fait pas le bonheur. Il est le pire ennemi de Juliette. L’enlèvement dont elle va être victime devrait être une catastrophe mais il va réveiller tout le monde. Elle, mais aussi son mari… Chacun va prendre conscience de ce qu’est la vraie vie et arrêter de se mentir. Ce sera un mal pour un bien !

Juliette finit par éprouver de l’empathie pour ses geôliers…
Il y a aussi un peu du syndrome de Stockholm effectivement. Juliette se rend compte qu’elle n’est pas si mal avec ses kidnappeurs. Elle est infecte mais ils la supportent parce qu’elle est drôle.

C’est la première fois qu’on voit, dans un film, une Muriel Robin comique, celle des débuts...
Tout à fait. C’est la première fois que j’essaie d’être la même que sur scène… J’avoue que tourner ce film était jubilatoire justement parce qu’il était bien écrit.
Vous êtes aussi performante dans le registre dramatique* que comique. On a même l’impression qu’il y a deux actrices en vous…
Merci pour le compliment. Si je séduis autant dans les deux genres, ça me touche. Je fais des grands écarts et j’aime ça. J’ai ce petit plus que la vie m’a donné, de savoir faire rire et j’adore ça !

Un mot sur Gilbert Melki, votre mari dans le film…
Gilbert est super ! C’est très agréable de travailler avec lui. C’est un homme délicieux, inventif, drôle, vraiment très agréable. J’ai bien aimé faire couple avec lui.
Une suite de Ni reprise, ni échangée est-elle envisagée ?
Il pourrait y avoir une suite. Mais je ne veux pas. J’ai des choses au cinéma qui arrivent et je veux surprendre autrement, à travers d’autres personnages.

Quels sont ces projets au cinéma ?
Christian Clavier va réaliser son premier film en 2011. Il m’a proposé le rôle féminin principal. Jean Reno est dans l’aventure. On va partir en Thaïlande, en mars et avril. Il s’agit d’une comédie, jolie, émouvante, drôle. Avant-gardiste aussi, car dans l’histoire, mon personnage vit avec une femme et notre couple va être amené à tenter l’adoption d’une petite fille.

Et la scène ? Envie d’y revenir ?

La scène, je ne sais pas, j’ai peur… Pour l’instant, j’ai envie de tourner…


(*) Muriel Robin a reçu un Emmy Award pour Marie Besnard, l’empoisonneuse.

Isabelle Inglebert
Télécâble Sat Hebdo


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