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Paprika

Publié le 27 septembre 2010 par Olivier Walmacq

Paprika

Genre: ultime chef d'oeuvre d'un grand cinéaste.

Durée: 1h30.

Année: 2006

L'histoire: Un traitement psychothérapeutique, la DC Mini, permet aux gens de revoir leurs rêves et de les analyser. Alors que les tests sont toujours d'actualité, un prototype est volé, menaçant le monde du rêve comme celui des vivants...

La critique de Borat

En 2006, et bien avant Inception (dont Christopher Nolan avoue s'en être inspiré), le regretté Satoshi Kon explorait le monde du rêve, avec Paprika.
Après un passage à Venise, il a été très salué par la critique, mais comme tous films asiatiques, sortira en France dans très peu de salles.
Sa réputation ne viendra qu'avec le DVD. On est pas tous Hayao Miyazaki. Comme pour son précédent film, Tokyo Godfathers, Paprika a été distribué par Sony, à travers le monde.
Kon montre le rêve de la plus sérieuse des façons. La DC Mini est un procédé révolutionnaire permettant au rêveur d'analyser ce qu'il rêve. On suit principalement un flic qui aurait voulu faire du cinéma.

Ses rêves sont assez représentatifs, le mettant en scène dans une sorte de polar psychologique où il se retrouve dans un train, dans la jungle façon Tarzan ou dans un couloir interminable.
Il est également amoureux de la fameuse Paprika, alter égo du docteur Tokita, testeuse du procédé. Sauf que quand une personne vole un DC Mini, cette dernière lui permet de s'infiltrer dans les rêves des autres. Ce qui devient peu à peu un réel danger pour le monde du rêve, mais (et surtout) pour le réel.
Accompagnée du policier et de son patron, Tokita va essayer de sauver le monde, en déjouant les pièges de l'ennemi qui se croit invincible.

Sauf qu'il a une faille sous la forme d'un handicap paralysant. C'est un mégalomane qui veut prendre le corps d'un autre pour intéragir l'imaginaire et le réel.
Kon montre tout l'étendu de son talent avec des imageries d'une beauté sans pareil (les effets de foule sont magnifiques et fantasques) et rend dans quelques séquences: un bel hommage au cinéma et au sien (on voit les affiches de ses films, à la fin).
A noter que les 2 barmens sont doublés en VO, par le réalisateur (le grand frisé) et l'auteur du roman original, Yasutaka Tsutsui (le petit).

Une dernière réussite d'une richesse incroyable.

Note:18/20


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