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Poesia interupta

Publié le 02 octobre 2010 par Xaviercaron

Etendu sur ton dos comme sur l’aile d’un rêve

J’ai en toi une muse une lyre et un port

Qui par mon sexe enfoncé en toi a moitié

Me pénètrent doucement de rimes sans trêve,

A l’ instant ondulante, ma chaude couloeuvre

se lasse par paresse de remuer le corps.

Tout entier échappé dans mon monde rimé

je nous laisse étendus comme mort tout à fait.

Une anémone aumône d’une amanite aimée

pour ses féroces parfums d’opiums musqué

me reste dans les mains quand ma muse

pas du tout amusée me somme de bouger.

Les vers qu’il y a peu je composais distrait

comme des chaînes par nos corps rompus

s’éparpillent dans l’air que nos souffles chauffent

Je les vois danser une valse d’adieu.

Plus tout a fait poète et pas encore hard-core

je sens battre mon coeur prêt a ce corps à corps

mais tandis qu’en mes muses mon sexe s’amuse

mon oeuvre s’éloigne au son des cornemuses


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