Actualité de Frédéric Bastiat

À lire, l’étude de l’Institut Constant de Rebecque, qui cite à propos des extraits de l’œuvre de l’économiste français Frédéric Bastiat (1801-1850) pour montrer que le Bayonnais aurait pu prédire la crise financière de 2008, y proposer des solutions, et surtout critiquer les politiques mises en œuvre par la plupart des gouvernements occidentaux, basées sur les préceptes de l’économiste britannique John Maynard Keynes. Dans Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, il avait déjà prédit l’échec des politiques dites de « relance ».

Extraits :

1 À la jeunesse française, Harmonies Économiques, OEuvres Complètes tome VI, p. 13. « Quelle que soit la somme de numéraire et de papier qui circule, l’ensemble des emprunteurs ne peut recevoir plus de charrues, de maisons, d’outils, d’approvisionnements, de matières premières, que l’ensemble des prêteurs n’en peut fournir » Crédit, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, OC V, p.376. « Votre principe a écrit sur le fronton du Palais législatif ces mots : Quiconque acquiert ici quelque influence peut y obtenir sa part de Spoliation légale ». Spoliation et loi, OC V, p. 10. « Quel est en ce moment le hardi spéculateur qui oserait monter une usine ou se livrer à une entreprise ? Hier on décrète qu’il ne sera permis de travailler que pendant un nombre d’heure déterminé. Aujourd’hui on décrète que le salaire de tel genre de travail sera fixé; qui peut prévoir le décret de demain, celui d’après-demain, ceux des jours suivants? [Q] Dans de telles conditions, qui peut et veut rien entreprendre ? » Propriété et Loi, OC IV, p. 287.

• « Et cependant, comme ce mot sacré a encore la puissance de faire palpiter les cœurs, on dépouille la Liberté de son prestige en lui arrachant son nom; et c’est sous le nom de concurrence que la triste victime est conduite à l’autel, aux applaudissements de la foule tendant ses bras aux liens de la servitude. »
• « Quelle que soit la somme de numéraire et de papier qui circule, l’ensemble des emprunteurs ne peut recevoir plus de charrues, de maisons, d’outils, d’approvisionnements, de matières premières, que l’ensemble des prêteurs n’en peut fournir. »
• « Votre principe a écrit sur le fronton du Palais législatif ces mots : Quiconque acquiert ici quelque influence peut y obtenir sa part de Spoliation légale ».
• « Quel est en ce moment le hardi spéculateur qui oserait monter une usine ou se livrer à une entreprise ? Hier on décrète qu’il ne sera permis de travailler que pendant un nombre d’heure déterminé. Aujourd’hui on décrète que le salaire de tel genre de travail sera fixé; qui peut prévoir le décret de demain, celui d’après-demain, ceux des jours suivants? Dans de telles conditions, qui peut et veut rien entreprendre ? »