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Publié le 11 octobre 2010 par Ruminances

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Dimanche 10 octobre. Temps clair. Esprit en jachère. Le temps s’étire au rythme des feuilles mortes. Le silence cache un cri. Une colère. Un sentiment de malêtre. Une explosion à venir.

Les médias sont à pied d’œuvre. La Sarkozie s’active. Les séides sont sur le pont. On écope à tour de bras. La coque est trouée et la mer est mauvaise. Les bulletins météo n’annoncent rien que vaille… Le mot amélioration relève du mirage.

Dans C Politique, sur France 5, le dimanche à 17 heures 40, magazine présenté par Nicolas Demorand, c’était le tour de Xavier Bertrand de venir nous montrer ce dont il est capable. Pas grand-chose n’est sorti de son chapeau, hormis un malaise qui crevait l’écran. Le «pauvre» !

Plus je regarde Xav et plus je pense à la fable des trois petits cochons… Il en a l’allure. Je parle d’allure, parce que pour le reste… Un mauvais déguisement. Sous l’épaisse couche de maquillage on sentait la fatigue, la tension, l’épuisement L’exercice de son apostolat a mis à l’épreuve une foi qu’il pensait immarcescible lorsqu’il fut planté comme un chêne au milieu du jardin UMP. Le temps a démontré, très vite, qu’en réalité il s’agissait d’un vulgaire résineux ! Plus personne n’ignore que la silhouette d’un feuillu correspond à une boule ou à un œuf -- encore un mirage -, alors que le résineux est en forme de cône se développant sans contrainte, mais qui manque de noblesse, selon l’avis des experts.

Très offensif, Nicolas Demorand ne l’a pas épargné. Questions directes, réponse balbutiantes. Cela sentait la mise à mort. L’adieu on t’aimait bien. Pour la forme, il a une nouvelle fois tenté l’esbroufe. Le genre : ces manifestations et ces mouvements de grève ne sont pas justifiés…, s’accrochant comme un naufragé à la planche pourrie du discours sécuritaire. Peine perdue.

On ne s’acharne pas sur un homme blessé, Nicolas Sarkozy fait ça très bien ! Il n’y a pas mort d’homme non plus, ce n’est qu’un jouet de plus qu’il casse !

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Plus tard dans la soirée, au Soir 3, c’était au tour de Nadine Morano -- alias Nadoche-la-Murène -- de montrer l’étendue de sa foi. Foi ne reposant que sur la névrose galopante de quelques principes malsains. En voilà une qui peut espérer sauver sa tête lors du prochain remaniement. Elle représente le dernier avatar sarkozyste en terre catholique que El Mínimo cherche à récupérer pour prolonger son bail. Plus je la contemple, plus je l’écoute et plus mon aversion grandit. Un gouffre de médiocrité et de méchanceté. Son discours est une tumeur logée au cœur de la tolérance.

Rendez-vous dès maintenant pour ventiler tout ça. Tous à la manif !


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