Mobilisations : la journée du 12 octobre en résumé

Journée de mobilisation contre la réforme des retraites oblige, Paris-Normandie vous informe toute la journée en direct depuis Rouen, Evreux , Le Havre, Dieppe et Fécamp. Actualisez régulièrement cette page

A Rouen, le 12 octobre 2010

STEPHANIE JAUME

Diaporama : Rouen, la manifestation du 12 octobre 2010

Diaporama : Dieppe Le Havre Evreux

18h00 Selon les forces de l'ordre, il n'y aurait eu que 23 500 manifestants à Rouen, alors que les organisateurs annonçaient 75 000.

17h40 Près de deux cents lycéens ont manifesté pour la première fois dans les rues de Lillebonne dans le cadre de la grande journée de mobilisation sur les retraites. Les jeunes issus majoritairement du lycée Guillaume Le Conquérant ont également participé à un débat organisé conjointement avec la CGT. En fin d'après-midi, ils étaient une cinquantaine a ouvrir le cortège de la manifestation réunissant secteur privé et public au côté des salariès de l'usine Cooper. La troisième grande manifestation lillebonnaise sur les retraites a mobilisé de 2000 à 2500 personnes selon la CGT, 900 selon la police.

17h05 Plus de 15 000 manifestants selon la CGT qui emmenait le cortège, pas plus de 4 600 selon la police : une fois encore, alors que la manifestation contre la réforme des retraites vient de prendre fin à Evreux ce mardi 12 octobre, l'amplitude entre les chiffres donnés par les uns et les autres laisse songeur. Néamoins, si seulement quelques jeunes étaient au rendez-vous, ce sont bel et bien les vieux routiers des manifs qui ont battu le pavé à Evreux sous un soleil invitant à la balade. Et force est de constater que la foule était au rendez-vous.

16h20 Finalement, à Vernon, ce sont près de 2 000 personnes qui ont pris part à la manifestation contre le projet de réforme des retraites. Le cortège s'est dispersé en musique peu avant 16 h devant l'hôtel de ville. Quelques jeunes trublions surpris en train de jeter des oeufs ont été maîtrisés par les policiers.

16h10 Fécamp : les Lycéens ont rejoint le cortège des manifestants rue Henri Dunant pour un grand défilé dans les rues du centre ville jusque sur le front de mer. Un peu plus de 3 000 personnes (1500 selon la police), du public et du privé, ont scandé tambour battant des slogans contre la réforme des retraites.

 

15h20 Parti de l'hôtel de ville de Vernon vers 14 h 30, le cortège compte environ 1 100 personnes qui ont entamé un tour du centre-ville. La manifestation est émaillée d'incidents, une poignée de jeunes lançant des oeufs sur des vitrines de commerçants.

14h30 Pour la première fois depuis 1995, Vernon connaît aussi sa manifestation intersyndicale dans la rue, cette fois contre le projet de réforme des retraites. Environ six cents personnes sont rassemblées devant la mairie, des salariés mais également quelques dizaines de lycéens. Un cortège s'est formé peu avant 14 h 30 pour défiler dans les rues du centre-ville.

14h05 Huit raffineries en grève, la pénurie menace dans le Sud-Est

14h00 Pont-Audemer - Le mouvement anti-réforme des retraites a pris de l'ampleur également à Pont-Audemer où les manifestants, appelés par l'union intersyndicale, ont été rejoints en masse par les élèves de trois lycées de la ville. Ils étaient plusieurs centaines en effet (600 à 800 selon les forces de l'ordre, un millier selon les syndicats) à s'être rassemblés aux abords de la ville et ont bloqué la circulation plus d'une heure.

13h15 : Près de 360 lycées touchés, selon le ministère

 

13h00 Enfin arrivée sur le Champs de Mars, Chloé Alexandre, en première année de socio à la fac de Rouen, apprécie la mobilisation : " Je ne pense pas pouvoir trouver un emploi stable avant 26 ou 27 ans. En ajoutant 42 ans de cotisation, voire plus, je suppose, où tout cela m'emmène ?"

12h55 Selon Lionel Langlais, secrétaire CFDT de Renault Cléon "cette journée de mobilisation est une réussite. Comme le gouvernement n'entend rien, je pense qu'il faut accélérer le mouvement. Nous tenons cet après-midi une assemblée générale à Cléon. Mais aujourd'hui, je sais que la reconduction est envisageable dès demain."

12h45  En fin de manifestation, les esprits se sont un peu échauffés au Havre. Plusieurs lycéens ont tenté de bloquer la circulation et le passage d'un poids lourd notamment. Le service d'ordre de la manifestation, assuré par des syndicalistes, ainsi que la police sont intervenus pour ramener le calme. "C'est ce genre de débordement que nous redoutons", explique un syndicaliste.
12h45 Alors que la CGT vient d'annoncer une participation de 55000 personnes, la police, elle, a comptabilisé 11000 manifestants ce matin au Havre. "Nous sommes à une progression de l'ordre de 50 % par rapport à la dernière fois", constate un policier, habitué des manifestations.

12h33 A Rouen, la CGT annonce 75 000 manifestants, contre 65 000 le 23 septembre 2010.

12h30 Sitting des lycéens du lycée Marcel Sembat de Sotteville-lès-Rouen sur le Mont Riboudet totalement bouché à la circulation, qui est également bloquée en amont des ponts de la capitale normande.

12h25 A Rouen, Sud Solidaires appelle à la grève générale, comme certains dockers qui réclament une radicalisation du mouvement : "Non, ce n'est pa sun baroud d'honneur, le gouvernement est dur, nous, on peut l'être aussi." Plus de deux heures après le départ de la manifestation, trois ponts de Rouen sont encore occupés par le cortège.

12h15 La CGT du Havre vient d'annoncer une participation exceptionnelle de 55 000 personnes dans les rues du Havre. C'est la plus grosse manifestation organisée au Havre au cours de ces dix dernières années. De son côté, la police ne donne pas de chiffres pour le moment mais reconnaît qu'il y a davantage de monde que sur les dernières manifestations où elle avait comptabilisé un peu moins de dix mille personnes, tandis que les syndicats en comptaient quasiment quatre fois plus. Les derniers manifestants du cortège, parti vers 10 h 30, ne sont pas encore parvenus au point d'arrivée.

12h15 L'opposition à la réforme des retraites se radicalise

12h05 Alors que la fin du cortège rouennais vient seulement de franchir le pont Corneille, la tête de la manifestation traverse la Seine pour la troisième fois, sur le pont Guillaume Le Conquérant.

12h00 " Si les lycéens crient c'est que la réforme est pourrie! " Ce matin, près de 300 lycéens ont défilé dans les rues du centre-ville de Bernay pour marquer leur opposition à la réforme des retraites. Dès 9h, les élèves des lycées Clément Ader, Saint Anselme et Augustin Fresnel ont convergé vers le boulevard Dubus, bloquant la circulation et scandant des slogans hostiles au gouvernement. Après un passage par la sous-préfecture, la mairie ou encore la gare pour déployer une grande banderole sur laquelle on pouvait lire " Non au travail jusqu'à la mort ", les jeunes ont mis le cap vers le lycée Augustin Fresnel pour tenter de rameuter plus de monde encore. " On va profiter de la retraite dans notre tombe a lancé une adolescente particulièrement remontée. Si on manifeste aujourd'hui, c'est pour tous les jeunes de notre génération mais aussi pour les personnes plus âgées qui ne veulent pas mourir au travail. "

12h00 Eu : la manifestation contre la réforme des retraites aréuni beaucoup plus de monde que la précédente. On note la présence dont de très nombreux jeunes. Il y aurait 1500 manifestants selon les organisateurs 1000 selon les forces de l’ordre.

12h00 Le Havre : les derniers manifestants ne sont pas encore arrivés sur la place de l'hôtel de ville, à mi-chemin environ de la manifestation havraise. Les premiers participants, ouvriers-dockers et personnels portuaires, quant à eux ont atteint l'arrivée de la manifestation depuis plus d'une heure. Selon de nombreux manifestation, la journée d'aujourd'hui est la plus importante depuis le début de l'action. Chez Renault par exemple, de nombreux employés de bureau sont descendus dans la rue alors qu'habituellement, ils ne manifestent pas. La décision de reconduire la grève dans l'usine du haut de gamme de la marque pourrait être soumise aux salariés d'ici à la fin de cette semaine. A noter que cette manifestation est très suivi par les jeunes lycées et étudiants. L'université est désormais bloquée.

11h55 "Dans quel état je vais arriver à la retraite ?, s'interroge Hervé Brissard, 54 ans, employé du Grand Port maritime de Rouen. Actuellement, la sécu rembourse de moins en moins biene t on a de plus en plus de mal à se soigner. Qu'arrivera-t-il dans ces conditions aux salariés vieillissants".

11h45 Au Havre, on ne fait pas toujours dans l'humour ou la caricature, une banderolle propose d'envoyer les responsables nationaux à l'échafaud...

11h40 A Dieppe, il y aurait 10 000 personnes dans la rue selon les syndicats. Le cortège ne fait pas loin de 1 km de long. Du côté des lycéens, ils sont près de 170 à s'être joints au mouvement. La perturbation des services de transports n'a cependant pas permis à tous les jeunes de venir.

11h25 Le début du cortège atteint la Place Cauchoise à Rouen, alors que les manifestants ne sont toujours pas partis du Cour Clemenceau. Dans les rangs, on croise de nombreux collégiens et lycéens.

11h05 "Bientôt, je serai plus vieille que certains de mes patients !" confie Brigitte Boivin, secrétaire FO au CHU de Rouen. La représentation FO est largement féminisée sur le cortège. Le personnel du CHU rappelle les grèves en cour aux urgences, à la maternité et en pneumologie.

11h05 Les derniers manifestants s'apprêtent à quitter le point de départ du cortège, quai de Southampton au Havre, tandis que la tête du long cortège emmené par les ouvriers-dockers et le personnel portuaire vient de traverser la place de l'hôtel de ville pour rejoindre la rue Jules-Le Cesne en direction de la gare, point d'arrivée de la manifestation. Dans le cortège, de nombreux étudiants et lycéens. L'université du Havre devrait rester bloquée demain mercredi tandis que la CGT de Total vient d'annoncer que le mouvement de grève à la raffinerie de Normandie serait reconduit demain également. Une décision qui va entrainer, rapidement, une baisse de production des installations pétrolières de la plus grande raffinerie Total en Europe.

10h45 Le cortège atteint, à Rouen, la place de l'Hôtel de ville, et le Cour Clemenceau est encore noir de monde.

10h40 La CFDT a habillé son utilitaire de caricatures acides évoquant la vieillesse des salariés. Et personne n'est épargné.

10h35 : Le Havre. Le cortège vient de s'élancer sur un nouveau parcours en centre-ville. Les ouvriers-dockers et le personnel du Grand port maritime du Havre ouvrent la manifestation, suivis par le personnel hospitalier. Selon les premiers constats, de nombreux jeunes sont présents dans le cortège. Hier après-midi, le blocage de l'université du Havre a été voté par une partie des étudiants qui ont appelé à manifester. Le cortège va emprunter la rue de Paris, la place de l'hôtel de ville puis se rendre en direction de la gare SNCF. A chaque journée de mobilisation, le parcours est différent et dicté par les travaux du tramway qui ont condamné un certain nombre de grands axes du centre-ville, comme le boulevard de Strasbourg par exemple. Avant cette journée de mobilisation, plusieurs centaines de personnes ont assisté hier soir, lundi, à un meeting de la gauche unitaire contre la réforme des retraites.

10h30 :  Le cortège vient de franchir le pont Corneille à Rouen. En tête une banderole unitaire : "Retraites : pour le retrait du projet. Pour l'ouverture de vraies négociations". Les salariés d'Educatel, entreprise privée de formation ouvrent le ban. Ils sont en grève depuis le 10 septembre n'arrivant pas à atteindre leurs objectifs commerciaux.

10h20 : Baptiste et Edouard montent au front. Elèves au Lycée Gallilée à Franqueville-Saint-Pierre, ils martèlent que leur avenir est en jeu alors qu'ils ne savent pas encore quand ils entrerons sur le marché du travail. "Nous pensons aussi à ceux dont les métiers sont difficiles et qui sont épuisés avant l'heure."

10h05 : La grève perturbe le trafic aérien

9h55 : "60 ans, faut te le dire en quelle langue", lance Pierre-Christian, docker retraité depuis 1999. "Je manifeste pour les enfants, ils sont justement derrière moi, dit-il en pointant lycéens et étudiants qui s'apprêtent à défiler. Je ne sais pas quelles retraites ils auront."

9h45 : "Motivés, motivés, il faut rester motivés"... Les manifestants affluent en chantant vers le Cour Clemenceau à Rouen. Ils s'apprêtent à emprunter l'itinéraire suivant :
 avenue Champlain, Pont Corneille, Rue de la République, Place de l'Hôtel de Ville, rue Lecanuet, Rue Jeanne d'Arc, Pont Jeanne d'Arc, Quai Cavellier de la Salle, Pont Guillaume le COnquérant, pour finir devant un podium installé Quai Gaston Boulet... à deux pas du siège régional du Medef.

8h00 : L'opposition à la réforme des retraites durcit le ton

8h00 : Grève : y'a t-il un risque de contagion ?

Source : Paris Normandie