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Le poker en ligne vu par les étudiants

Publié le 15 octobre 2010 par Poker4texas

A l’ère de Facebook, eHarmony ou Hulu, il va sans dire que l’Internet est utilisé pour presque tout. Trouver l’âme soeur, pister des amis ou bien regarder les émissions favorites par un simple clic. La génération Nintendo a grandi naviguant dans le cyber universe et maintenant certains tirent profit de sa rentabilité.

Ces dernières années, les jeux en ligne se sont développés de façon exponentielle. Après les débuts timides dans les années ‘90, les cyber-casinos ont été entourés de controverses et, jusque récemment, l’ancienne législation n’a pas été en mesure de rattraper la technologie.

L’exemple le plus concluant est celui des Etats-Unis. En vertu de l’Unlawful Internet Gambling Enforcement Act adopté en 2006, les sites de jeu en ligne sont illégaux dans le pays. Toutefois, il n’existe aucune loi fédérale qui interdise explicitement aux citoyens américains de jouer en ligne.

Même s’il y a beaucoup de zones grises voilant la légalité des jeux d’argent sur Internet, un groupe social important – les étudiants – continuent à dépenser leur argent au poker ou aux paris sportifs.

Voilà les témoignanges de quelques représentants:

Blaine Brount, étudiant en deuxième année en Ingénierie, joue au poker en ligne depuis l’âge de 18 ans. Après avoir perdu un dépôt initial de 200$, Brount dit qu’il a investi encore 200$ et n’a plus déposé un cent ensuite.

Brount avoue qu’il préfère jouer en Heads Up, une forme de jeu qui a bien garni son portefeuille.

« L’argent gagné au poker en ligne est destiné au paiement de mes factures et je travaille encore sur mon jeu pour me perfectionner et placer des mises plus grandes », a déclaré le jeune joueur.

Brount a embauché des coaches de poker pour l’enseigner la stratégie, il a emprunté des livres de la bibliothèque. Ainsi, son investissement initial a porté fruits, s’élèvant à plus de 15 000$ en deux ans.

Stephen Jones a obtenu en 2007 un diplôme en finances, mais gagne son existence en jouant au No-Limit Hold’em.

« Avant d’obtenir mon diplôme, je me suis rendu compte qu’il était insensé de trouver un emploi alors que je peux faire plus en jouant à un jeu que j’aime, donc j’ai décidé de ne pas trouver un emploi aussi longtemps que ça allait bien », a avoué Jones.

Jones a commencé à jouer au poker en ligne pendant l’été entre sa première et deuxième années d’études. Il s’est vite rendu compte que le jeu a moins à voir avec la main qui est traitée qu’avec la discipline, la détermination et le temps qu’on consacre à cette activité. Pendant ses études, Jones consacrait au poker entre 70 et 100 heures par semaine.

« Votre plus grand adversaire, c’est vous », apprécie Jones. « Il faut être patient et attendre les bonnes mains et les bonnes situations ».

John Kindt, professeur de politique commerciale et juridique, dit que les problèmes surviennent lorsque les étudiants passent trop de temps au poker.

« Les étudiants ne se rendent pas compte qu’ils peuvent devenir accro », dit Kindt. « Au lycée, les enseignants leur parlent de la dépendance aux drogues et à l’alcool, mais ils ne leur parlent pas de la dépendance aux jeux ».

Mais Brount dit qu’il ne voit pas le poker comme un jeu de hasard.
« C’est un jeu d’adresse où l’on parie de l’argent », dit-il.

Pour Brount, la technologie a créé un filet de sécurité pour son avenir, même s’il ne va pas all-in et ne joue pas comme un professionnel.

« Ce que j’essaie de faire, c’est créer des options pour moi », dit-il. « Je sais que je tiens absolument à obtenir un diplôme. Je sais que le poker sera là pour compléter mes revenus, être ma principale source de revenu ou quoi que ce soit ».


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