Magazine Cinéma

Arthur 3...deux mondes sinon rien.

Par Bannister
EuropaCorp Distribution
"Bon, Roger, c'est pas que, mais faut qu'j'me rentre, sinon bobonne va encore avoir ses vapeurs, allez, peace, barbu !"
"Peace, mon grand."

Luc Besson en a marre de voir ses œuvres traînées dans la boue ! Il le disait encore tout récemment sur Europe 1 (si je ne m’égare), ça fait au moins vingt ans, qu’il aurait pu se casser aux States et faire plein fric !Il est tout colère et tout en désespoir, parce que, lui, il a choisi de bosser en France, et donc d’embaucher en France, et, mais c’est franchement pas pour ça, hein : de faire accessoirement plein de fric. Dites moi, ça serait pas un peu une pleureuse Luc Besson ?! Parce que, si on se souvient un tantinet, ok les critiques l’ont plutôt régulièrement descendu, mais le public l’a, en général, toujours suivi. Le Besson ne serait-il pas chagrin parce que son année 2009 est nettement mauvaise d’un point de vue financier, et du coup, ne chercherait-il pas des preuves d’amour chez les conna…pardon, les critiques ?

Mais non, mon petit sucre, point de vaine recherche, et rassure toi avec ton public, car le public a toujours raison : ce troisième volet d’Arthur est le mei-lleur !

Et c’est vrai. D’accord, c’est loin d’être le tour de force de l’année.

Peu de ressort dramatique, mais plus d’humour, un excellent équilibre des deux mondes, du rythme, des séquences redoutables de réalisation, le tout avec pour un seul mais difficile objectif : divertir.

Mission accomplie. Moi j’aime quand un métrage s’assume jusqu’au bout, ça prouve qu’on y a mis du cœur.

On espère que ce volet est le dernier, c’est pas méchant, au contraire, ce serait comme entamer un bon dessert et manger le meilleur bout à la fin ! Alors que tant de sagas au cinéma s’affadissent en égrenant des séquelles, il en un fallait au moins un qui « exceptionne » la règle, et dans le maigre tas, Luc Besson l’aura bien mérité. Il a finalement bien fait de renier sa promesse de s’arrêter de réaliser une fois atteints les 10 films.

En plus, même certains qui lui tirent dans les pages de magazines à coups de mauvaises critiques, se fendent d’une bonne positivité pour cet opus d’Arthur…mais pas tous, car « le mieux est l’ennemi du bien ».

On m’a toujours dit, à l’école, de terminer sur une citation ou un adage, pas vous ?

En même temps j’ai hésité entre celui là ou « pas de bras, pas de chocolat », mais j’avais un problème de légitimité, alors…

Bannister entre deux chaises.


 

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