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Aloe Blacc - 13/10 : un grand nom est né !

Publié le 18 octobre 2010 par Mikatxu @crystalfrontier
Aloe Blacc - 13/10 : un grand nom est né !C'est peu dire que j'attendais avec impatience ce concert ! Découvert grâce au talent de dénicheur de l'ami Twist, Aloe Blacc a commencé à faire parler de lui quand son titre "I Need a Dollar" s'est retrouvé dans le générique de la série de HBO "How to Make It in America", même si celle-ci n'a à mon goût rien de bien mémorable. Et à voir le monde qu'il y avait ce soir-là à la Rock School Barbey, il est clair que le bonhomme arrive à concilier réussite artistique avec succès public.
En effet, quand j'arrive dans la salle, il est un peu plus de 21h15, je viens d'acheter ma place... et je me dis que je suis bien heureux d'avoir pu en acheter une. La salle est en effet comble quand Vinz assure la première partie. Je n'en verrai qu'un peu moins d'une demi-heure, sans que cela ne me marque trop, ni dans un sens ni dans l'autre. Pause, histoire de récupérer et de prendre l'air, parce que là-haut, dans la grande salle, c'est chaud.
Une fois les troupes remontées, le spectacle peut commencer. Et les musiciens d'Aloe Blacc ne sont pas en reste de ce point de vue là. La formation est réduite : clavier - basse - batterie, guitare et sax. L'impro donne le ton, ils se font plaisir en toute décontraction, ça groove de bien belle manière, ça fait monter la pression avant que retentissent les premières notes de "I Need a Dollar", et donc une première salve de cris enamourés dans le public. Aloe fait son entrée sur scène, très classe forcément... puis lui et son groupe entament sur "Hey Brother". Et l'évidence saute aux oreilles, mais aussi aux yeux : ultra-charismatique, Aloe Blacc a tout d'un grand, il danse, il chante de façon extra et se montre un entertainer de première classe, s'adressant au public de manière suave, toujours avec le sourire. Les chansons sonnent encore bien mieux que sur le disque, pourtant exceptionnel, avec des versions renversantes de "Politician", "If I", "Loving You Is Killing Me" et bien entendu "I Need a Dollar", qu'il a transcendé sans forcer aucunement. C'est un set extrêmement précis et généreux qu'offre le musicien, avec un groupe auquel il laisse toute latitude pour improviser, et ce dernier n'a aucun mal à se livrer à l'exercice des reprises. Et si l'on savait qu'ils étaient capables de sublimer "Femme Fatale", de ralentir avec délice "Billie Jean", ils ont également su insuffler leur patte sur "Basket Case" de Green Day et "California Dreaming" de The Mamas and the Papas. Et quand, au bout d'1 heure 45, Aloe Blacc donne rendez-vous au stand merchandising, c'est la ruée, et on le comprend. Parce que c'était vraiment grand, c'est chaleureux mais pas mièvre, et le public a été littéralement porté sur les épaules de ce nouveau géant de la soul.
Le site officiel d'Aloe Blacc / MySpace / Passage chez Nova pour deux titres en solo ("If I", renversant, et "I Need a Dollar")
Aloe Blacc live @ Nova
envoyé par Novaplanet. - Clip, interview et concert.

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