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PBMV a 25 ans

Publié le 25 octobre 2010 par Pbmv
Crois-moi, ca n’arrive pas tous les jours. C’est pour ça qu’une journée de 36h s’imposait pour bien en profiter.
24 octobre, minuit : j’ai 23 ans et 24 mois ! Évidemment que je ne dors pas encore, je fais le pied de grue devant mon portable en attendant le premier texto.
24 octobre, minuit 30 : and the winner is : Mademoiselle N. Love dans ta face.
24 octobre, minuit 45 : après avoir vaguement évoqué mon anniversaire sur Twitter, je reçois depuis 45 minutes plein de petits messages spontanés de bons vœux, ca me touche tellement.
J’ai aussi décidé que je blacklistais tous les textos qui se contenteraient d’un « joyeux anniversaire, à bto, bises ». Un peu d’imagination, bordel !
9h30 : c’est la pluie qui me réveille. For-mi-dable. Je suis toujours en vie, je suis la preuve vivante qu’on peut survivre au cap des 25 ans.
10h05 : je ne vais quand même pas passer mon petit-déjeuner d’anniversaire à écouter Jean-Pierre Elkabbach. Eh bien si.
Je regarde les textos arrivés pendant la nuit. Vous étiez peut-être déchirés mais vous avez quand même réussi à écrire des phrases cohérentes (prix spécial du jury au mail de 3h28).
13h15 : champagne, foie gras, feuilleté à la noix de St-Jacques, c’est un peu Noël ici.
17h : je vais voir Les Petits Mouchoirs avec maman. Je l’ai convaincue en lui disant : « pff, un dimanche à 17h, il ne devrait pas y avoir trop de monde. Easy ».
J’avais oublié de prendre en compte les données suivantes : il pleut comme vache qui pisse, on est au début des vacances scolaires et on va voir un film qui est sorti mercredi.
19h45 : critique sur l’instant.
Marion Cotillard joue bien. Si si, c'est possible.
Benoît Magimel glmblmglmblmblm
Gilles Lellouche parfait.
Mention spéciale à Laurent Lafitte.
Pascale Arbillot a mis un truc dans ses lèvres.
J’ai envie d’huîtres.
La bande originale : TOP
Nombre de mouchoirs réellement utilisés : 1 et demi. On a 25 ans, peut-être, mais toujours un cœur de midinette.
19h55 : je suis convoquée pour l’apéritif et le dîner. On a réussi à trouver un bar ouvert un dimanche soir à Grenoble. Victoire.
La Chimay (Triple, mais qu’importe) a fait boum dans ma tête. Ah, ces moines trappistes, des sacrés petits farceurs.
23h : j’ai reçu à peu près des nouvelles de tous ceux que j’attendais. Vous avez de la chance, vous avez frisé le blâme physique. Pour vous féliciter, je reprends un … ième verre de vin.
Minuit 15 : techniquement, nous sommes le 25 octobre, mais on n’est pas le lendemain tant qu’on ne s’est pas couché. Je finis la soirée avec un cocktail léger baptisé « Ouille » ou « Ouch » ou « Biiiim, tu vas voir demain matin » (enfin tu vois le genre) à base de vodka.
1h30 : je l’affale sur mon lit. J’ai réussi à viser juste dans ma chute, c’est un miracle.
5h30 : il me FAUT de l’eau. Et tais-toi les éboueurs, je dois dormir.
6h : j’entame mon troisième demi-litre d’eau.
8h : je ne vais jamais réussir à tenir toute cette journée, j’ai la tête en skai farci. J’ai des dread qui poussent à l’intérieur.
Je ne sais pas encore si les années comptent double après 25 ans, mais les gueules de bois, si.

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