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D’autres opportunités à saisir!

Publié le 03 novembre 2010 par Fabien Major @fabienmajor

Des aubaines persistent malgré le marché haussier!

D’autres opportunités à saisir!

Pour faire suite à la publication précédente, dans laquelle les titres de Computer Science Corp  (CSC-N) et de Western Digital Corp. (WDC-N) ont été abordés, ceux de Apollo Group (APOL-Q) et  Mattel (MAT-Q) font aussi partie des opportunités que nous offre présentement Monsieur Market. Prendre note que ce résumé d’analyse s’avère être un pot-pourri d’idées à creuser, et non une recommandation d’achat. Chaque investisseur doit s’en tenir à sa propre philosophie d’investissement.

Apollo Group (APOL-Q)
L’entreprise est l’un des chefs de file du secteur de l’éducation privée aux États-Unis. L’Université de Phoenix représente 95% des revenus du groupe. Plus de 470 000 étudiants la fréquentent, à partir de 40 États différents. Bien évidemment, la faiblesse de l’économie mondiale, sa reprise en dents de scie et les nombreuses pertes d’emplois poussent les travailleurs à retourner aux études.

Reconnue pour son efficacité opérationnelle, et la récurrence des sommes gouvernementales qu’elle reçoit, Apollo Group jouit d’une situation financière exceptionnelle. C’est ce que souligne Monsieur Todd Young, analyste indépendant auprès de la firme Morningstar, qui vient cependant d’abaisser son cours cible de 99$ à 89$. (NDLR: Le titre se transige présentement sous les 39$). À 8 fois les bénéfices prévus de la prochaine année, et en tenant compte d’une encaisse par action de 8,69$, nul doute que le titre est injustement sous-évalué.

Le 14 octobre dernier, suite à la publication de résultats trimestriels qui laissaient planer une croissance plutôt modeste pour les prochaines années, le titre a largué plus de 11 précieux dollars (-23%), passant de 49,50$ à 38$. Il y a un peu plus d’un an, en octobre 2009, les investisseurs payaient même 75$ pour mettre la main sur une seule action du groupe.

Les fondamentaux intrinsèques de l’entreprise n’ont pas véritablement changé depuis ce temps pour justifier une telle dégringolade même si une mise en garde s’impose. Le gouvernement américain semble tenir le secteur entier en otage, en exigeant la révision de certaines règlementations comptables et financières du secteur, tout en enquêtant sur l’endettement élevé des finissants universitaires.  Une telle épée de Démoclès pourrait freiner la progression du titre, d’autant plus qu’il ne verse aucun dividende.

Mattel (MAT-Q)
Même si le titre se transige près de son sommet annuel, il n’en demeure pas moins sous-évalué. L’entreprise bien connue oeuvre dans le créneau des jouets pour enfants et s’apprête à connaître sa période la plus prospère de l’année: Noël! Le portefeuille de produits est bien garni et la renommée des marques, depuis 1948, ne laisse planer aucun doute sur la viabilité de l’entreprise. Barbie, Little Mommy, Hot Wheels, Kung Fu Panda, Fischer-Price, Sesame Street, Dora the Explorer, et davantage, ne sont que quelques exemples des succès commerciaux de Mattel.

Malgré tout, un risque demeure, et il est clairement identifié au rapport annuel 2009:

«Une portion significative des achats de jouets effectués par les consommateurs le sont durant les troisième et quatrième trimestres de chaque année. Ces achats saisonniers amènent un risque relié à l’anticipation de la demande, c’est-à-dire qu’une sous-production de certains jouets plus populaires que prévu, ou une surproduction de jouets qui ne rencontrent pas les besoins des consommateurs, pourraient être néfastes sur les résultats de l’entreprise.»

Dans un autre ordre d’idées, le titre offre un rendement de dividende de 3.20%, malgré un payout ratio conservateur de 40%.  D’ailleurs, la direction devrait annoncer, d’un jour à l’autre, le dividende annuel à être versé en décembre 2010. De 2007 à 2009, 0,75$ par action avaient été accordés par le conseil d’administration.

En date du 22 février 2010, Mattel ne compte que 36 000 actionnaires pour ses 359 millions d’actions ordinaires en circulation. Ce nombre pourrait diminuer rapidement, puisque en date du 31 décembre 2009, 410.3 millions de dollars demeurent disponibles sous le programme de rachat d’actions, qui n’est limité d’aucune date d’expiration.

Bonne Bourse!

DOMINIQUE LAMY

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