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Le top 10 6VB: Les plus grandes déceptions jusqu’à maintenant

Publié le 14 novembre 2010 par Sixverges
Le top 10 6VB: Les plus grandes déceptions jusqu’à maintenantNous continuons le bilan de mi-saison sous forme de top-10. La semaine passée, nous étions remplis de positivisme. Mais c’est le mois des morts, il commence à faire frette et il fait noir avant même de sortir de la job. Tout ceci est bien difficile sur le moral, donc cette semaine, le négatif fait sa place dans le top-10.
Nombre d’équipes ne livrent pas la marchandise, idem pour certains joueurs ou unités, et c’est le temps de les montrer du doigt.
10 ) Jay Cutler et la ligne offensive des Bears: Ça semble loin tout ça, mais en septembre, Da Bears dominaient la ligue tandis que le combo Jay Cutler – Mike Martz semblait destiné a ramener le QB au gros bras et à la petite tête dans l’élite de la NFL. Après 3 matchs, Cutler avait amassé 870 verges par la voie aérienne, mais surtout, son ratio TD-Int (6-2) était très bon. Et Chicago trônait au sommet de la NFC Nord avec une fiche de 3-0. Oh, how the Mighty has fallen!! Depuis ce match aux Meadowlands ou Sugar Jay s’est fait fendre le coco sur 9 sacks des Géants, le QB brouillon de l’an dernier est réapparu. Les mauvaises décisions et les interceptions sont revenues en force et les seules victoires des Oursons l’ont été contre les Panthers et les Bills, ce qui ne mérite pas de félicitations. A 5-3, Chicago est encore dans le coup, 2e dans la NFC Nord et aux portes des séries, mais disons que nous n’y croyons plus trop. Et même si Cutler va ramasser le gros de la bouette, il faudrait en garder un peu pour la misérable ligne offensive de la ville des vents, absolument incapable de bloquer qui que ce soit. Les QB des Bears ont été rabattus au sol 32 fois en 8 matchs jusqu’à présent, de loin le pire ratio de la NFL.
9 ) Le jeu au sol des Panthers : Soyons francs, les attentes envers les Panthers n’étaient pas très élevées cette saison. En ce sens, ils y répondent magnifiquement bien!! N’empêche qu’on s’attendait à plus du Double Trouble, DeAngelo Williams et Jonathan Stewart, ceux qui forment le meilleur duo de RB des dernières années, et, si on se fie au livre des records, de l’histoire de la NFL. En effet, après une saison 2008 où ils ont dominé la ligue avec 30 TD au sol, Williams et Stewart ont inscrit leur nom parmi les grands l’an dernier en devenant le premier duo de porteurs d’une même équipe à récolter 1100 verges au sol chacun dans la même saison. Dans une attaque menée par Matt Moore ou Jimmy Clausen, les espoirs de la Caroline résidaient en ce duo de RB, mais les 2 sont présentement blessés. Pire, les Panthers ne sont que 26e par la course et n’ont inscrit que 2 TD dans cette facette du jeu. Ce weekend, c’est le 4e porteur sur le depth chart de Charlotte, l’anonyme Mike Goodsen qui aura la tâche d’animer le jeu au sol de son équipe. Ouch!
8 ) Chris Johnson passe de CJ2K à CJ-peut être-1,5K : Je n’ai pas vu une liste de repêchage de football de fantaisie cet automne qui ne suggérait pas de sélectionner le RB des Titans au premier rang. Faut dire qu’après une saison de plus de 2 000 verges au sol (plus de 2 500 au cumulatif) incluant 11 matchs consécutifs de plus de 100 verges et des prévisions démesurées pour 2010, le RB du Nashville s’en promettait. Il voulait même atteindre le plateau des 2 500 verges au sol. C’est face à ces attentes qu’il a lui-même créées que le RB déçoit. Car ses 721 verges en 8 matchs le place quand même dans l’élite des RB du football. Et l’arrivée de Randy Moss pourrait finalement lui ouvrir un peu d’espace, ce qui laisse entrevoir une excellente fin de saison, autant pour lui que pour ses Titans. La déception est probablement plus du côté des propriétaires de Fantasy Football, surtout que Johnson n’a gagné que 90 verges par la passe jusqu’à maintenant après plus de 500 l’an passé. Aucun RB n’a jamais réussi 2 saisons de plus de 2 000 verges et même si ce n’est pas cette année que Johnson réussira l’exploit, ça demeure malgré tout un joueur électrisant.
7 ) Les unités spéciales des Chargers : Il y a 2 semaines, ils auraient été classés 2e ou 3e plusses pires! Mais depuis, San Diego a entrepris sa traditionnelle remontée de fin de saison et on sent encore que tout s’arrangera pour Philip Rivers et cie qui trouveront une façon d’être de la danse en fin de saison. N’empêche que ce n’est pas normal que l’équipe qui possède la 2e meilleure défensive et la meilleure attaque du circuit ne soit que 3e dans sa division. Mais lorsque les coachs prêchent que les 3 facettes du jeu sont d’importance égale, c’est vrai et les Chargers en sont la preuve. 5 de leurs bottés de dégagement ont été bloqués, soit le même nombre que le total cumulatif de toutes les autres formations de la NFL réunies, les 5 résultant en des points pour l’adversaire ainsi que 3 bottés (dégagement ou envoi) retournés pour des TD, un vrai film d’horreur. Et même lorsque SD évite la catastrophe sur les unités spéciales, celles-ci ne permettent pas aux Chargers de gagner la bataille du positionnement sur le terrain, leurs adversaires commençant leurs séquences à l’attaque depuis leur ligne de 30 en moyenne. Seul Dallas est plus généreux. Norv Turner a promis de s’en occuper, est-ce que ça rassure quelqu’un?
6 ) Larry Fitzgerald et l’attaque des Cards se perdent dans le désert : Ok, ce n’est qu’une demie-surprise, une diminution étant prévue suite à la retraite de Warner. Mais à ce point-là? Nous parlons quand même du meilleur WR de la NFL ici. Meneur de sa profession avec 13 TD l’an dernier, Fitzgerald n’en revendique que 4 cette saison et n’est que 22e pour les verges accumulées. Fitz n’est pas le seul à blâmer. Repêché en première ronde à l’encan 2009, Beanie Wells n’a encore rien fait pour justifier ce rang surtout que des gars comme LeSean McCoy et Shonn Greene ont été sélectionnés après lui. Présentement blessé, Wells ne pointe qu’au 43e rang des meilleurs porteurs de ballon du circuit. Et que dire des quarts-arrières sinon qu’aucune équipe, pas même les Bills, n’en ont d’aussi mauvais. Tout ceci fait qu’une des équipes les plus excitantes à voir jouer en 2009 se désintègre et redevient insignifiante sous nos yeux en 2010.
5 ) Les Bengals trouvent des façons de perdre : Ceux qui ont regardé le MNF de cette semaine y ont vu la saison des Bengals en accéléré. Un déficit important dès le départ, des erreurs qui font mal, mais qui ne proviennent jamais de la même place (lundi soir c’était les unités spéciales, mais l’offensive et la défensive ont aussi donné avant eux), et des pénalités coûteuses, le plus souvent contre la O-Line. Lundi, deux ont retenu mon attention, soit celle qui a effacé un premier jeu juste avant l’interception de Palmer sur laquelle celui-ci a voulu convertir un 3e et long en forçant le ballon là où ça ne passait pas et une autre sur la dernière drive qui a donné un 1er et 20 que Cincinnati n’a ultimement pas converti. Le talent y est, le 4e quart tigré, tant en attaque qu’en défensive le montre, et Terrell Owens connaît une saison exceptionnelle tout en se comportant d’une manière exemplaire, mais il manque ce petit quelque chose pour transformer les défaites en victoire. Pas grand-chose, les 5 défaites consécutives des Bengals l’étant toutes par moins d’un touché, mais l’an passé, dans leur remontée contre les Steelers sur la dernière poussée offensive du match, Cincinnati avait trouvé la façon de convertir son 4e essai. Mais ça ne passe pas cette année et les inconstants Bengals sont 2-6 et font face à de douloureuses questions pour l’an prochain.
4 ) Randy Moss fait la grosse tête et n’attrape plus rien : A l’aube de ses débuts avec ce qui est déjà sa troisième équipe cette saison, Moss peut au moins se dire qu’il nous a donné la meilleure conférence de presse de l’année. Le problème, c’est qu’il n’est pas payé pour nous divertir contre son gré par sa stupidité, mais pour attraper des ballons, et qu’à ce niveau, il ne vient qu’au 76e rang (76E!!) de la ligue cette saison, derrière des gars comme Louis Murphy, Anthony Armstrong et Tony Moeaki. Moss a toujours été un cancer en attente partout où il est allé, mais son immense talent lui a toujours permis de s’en sortir malgré tout. Il en est à sa 3e vie cette saison, et on lui conseille de saisir l’occasion, car si les équipes endurent les divas lorsqu’ils produisent, elles perdent rapidement patience quand la production décline. It’s time to shut up and play Randy!
3 ) L’incompétence de Childress, la saison de trop du vieux Brett : Ce n’est pas rare qu’un coach soit détesté dans son propre vestiaire. Tant qu’il est aussi respecté, ça va. Mais le combo haine et manque de respect est rarement gagnant et Brad Childress prend non seulement les moyens pour être sorti du Minnesota à grands coups de pied dans le cul, mais il s’assure aussi que personne d’autre dans le football ne voudra l’engager dans le futur. Bon débarras. Quant à son quart-arrière, que dire. Le cœur y est toujours, on le voit à chaque fin de match, mais des photos de son zwizz sur le web aux fractures au pied en passant par les interceptions inopportunes et la magie qui n’opère plus, cette saison est clairement la proverbiale saison de trop pour The Old Gunslinger. Détenteur d’un des pires ratios TD-Interceptions (9-13) du football jusqu’à présent, l’âge semble avoir finalement rattrapé le nouveau grand-papa. Les Vikings ont du talent plein le vestiaire et un calendrier somme toute facile d’ici à la fin de la saison, donc rien n’est exclus pour eux, mais on sent que cette équipe bâtie pour gagner maintenant et favorite de plusieurs pour atteindre le Super Bowl à la semaine 1 sera complètement chamboulée en fin de saison. Chose certaine, ni le coach, ni le QB ne seront là en septembre prochain.
2 ) Les Niners sont incapables de sortir de la médiocrité : Ça fait plusieurs années qu’ils sont le trendy pick pour sortir gagnants dans la NFC Ouest, mais pour une énième saison consécutive, San Francisco déçoit les attentes. Mais cette année, c’est vraiment la catastrophe, car contrairement aux Bengals ou aux Vikings qui ont de la compétition féroce à l’intérieur de leur section, les Niners avaient le champ libre pour gagner leur division de chaudrons (d’où leur classement à la 2e place de ce top-10 d’ailleurs). Alex Smith n’a pas pu profiter de sa 3e chance au poste de QB partant et il rejoindra maintenant son coéquipier David Carr en bonne place sur la liste des plus grands Draft Busts de l’histoire. Mais ce n’est pas qu’à la position de quart-arrière que ça achoppe. Considérée comme une mes meilleures de la NFL en début de saison, la défensive non plus n’a pas livrée la marchandise et l’entraîneur-chef Mike Singletary n’a convaincu personne depuis qu’il a pris la tête de l’équipe. San Francisco a toujours pu se consoler en se comparant à ses voisins d’Oakland, mais même ça ne fonctionne plus pour eux. Ça va mal!
1 ) How about’em Cowboys ? : Ouch! Les adjectifs me manquent ici : horrible, catastrophique, atroce, cauchemardesque, risible, déconcertante, comment peut-on qualifier cette descente aux enfers des Cowboys? Wade Phillips est la cible facile et il a été congédié, mais dans ce club qui a déjà abandonné, plusieurs changements doivent être faits parmi les joueurs, et ce peu importe ce que les Boys feront d’ici la fin du calendrier avec Jason Garrett à la barre. D’ici là, il semble que les gens de Dallas devront attendre au 6 février prochain avant de voir du bon football dans leur ville.
Ça complète pour le top-10. Mais difficile de parler de la mi-saison dans la NFL sans faire un lien avec le sujet principal qui a enflammé les débats, soit les coups à la tête et les commotions cérébrales. Pour ceux que ça intéresse, l’émission Découverte avait déjà préparé ce reportage sur les impacts des commotions cérébrales et leurs liens possibles avec les dépressions. Instructif et épeurant.
-Article écrit par THE JR-

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