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Los Angeles 2013

Par Kagemori

Réalisé par: John Carpenter
Avec: Kurt Russel, Peter Fonda, Cliff Robertson, Stacy Keach,…
Pays: Etats-Unis
Titre original: Escape from L.A.
Genre: Science-Fiction
Année de production: 1996
Durée: 01h41

Synopsis: En 2013, les Etats-Unis se sont dotés d’un président particulièrement puritain et politiquement correct qui envoie tous les délinquants à Los Angeles, devenue l’île la plus dangereuse du monde suite à son isolement dû à un tremblement de terre. Cuervo Jones, anarchiste latino-americain, règne sur ce bout de terre et s’est mis dans la tête, avec l’aide de la fille du président qui s’est ralliée à sa cause, de neutraliser toutes les sources d’énergie artificielles de la planète.

Critique: 15 ans après New York 1997, John Carpenter réalise Los Angeles 2013, l’occasion pour lui de mettre à nouveau en scène une icone du cinéma de SF: Snake Plissken.

Le scénario est simplissime car il reprend en grande partie celui de New-York 1997 : après un tremblement de terre, la ville de Los Angeles s’est détachée du continent et a été transformée en prison à haute sécurité. La fille du président des Etats-Unis, en désaccord avec son puritain de père, s’empare d’une arme capable de stopper net toute technologie d’une zone précise de notre planète. Son copain, Cuervo Jones, un clone de Che Guevara, menace donc la paix dans le monde. Snake Plissken est envoyé sur l’île avec pour mission de récupérer l’arme tant convoitée.

Los Angeles 2013

L’histoire est donc la même : une île transformée en prison, Snake empoisonné qui a un temps limité pour réaliser sa mission, un dictateur charismatique et une foule de personnages totalement cinglés.

On mettra donc le manque d’orginalité de côté pour profiter pleinement de ce que le film a à offrir : 01h40 de Snake Plissken. Kurt Russel s’en donne à coeur joie et on en redemande. Des phrases cultes à foison, du jemenfoutisme à tous les coins de rue, un défi de basket en apparence impossible à relever. C’est du n’importe quoi mais Snake a tellement de classe que tout passe très bien.

Los Angeles 2013, c’est du New York 1997 1.5 : tout est dans la surenchère. Les personnages rencontrés sont encore plus fous que dans le premier film, avec une mention spéciale pour Bruce Campbell en chirurgien un peu obsédé. Les situations sont encore plus rocambolesques, avec en première ligne la scène de poursuite en surf.

Par contre, on sent que le budget n’y est pas : c’est en effet très moche, mais on oublie ça très rapidement. Los Angeles 2013 est une pure série B, un film decomplexé par un réalisateur et un acteur qui s’amuse à jouer avec le personnage principal.

En apparence inutile, le film s’offre tout de même une fin incroyable, qui ouvre la porte à toutes sortes de reflexions.

En bref, on s’amuse vraiment avec Los Angeles 2013. Copie conforme de son ainé, le film est juste un prétexte à mettre en scène un des plus grand anti-héros de l’histoire du cinéma : Snake Plissken. A conseiller donc pour les fans, les autres passeront leur chemin.
Trailer:

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