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Delhi, 26 novembre 1992

Publié le 26 novembre 2010 par Safran
Retour à Delhi ; la boucle est bouclée. Après deux mois d’absence, nous retrouvons une ville transformée : ici aussi c’est l’hiver, il ne fait plus que 25° maxi dans la journée, et la température descend jusqu’à 15° la nuit.Conséquence : nous avons ressorti les jeans, les chaussettes et la petite laine. Et les Indiens ? Ils sont extrêmement frileux : les plus pauvres entourent leur visage d’un morceau de tissu, à la manière d’un œuf de Pâques ; les autres portent des chaussures fermées, des chaussettes dans les escarpins et les tongs (il existe des chaussettes pour tongs avec le pouce séparé des autres orteils), un châle de laine par-dessus le sari, un gros pull ou un blouson, un foulard autour du cou, quand ce n’est pas un passe-montagne sur la tête.Le soir, après le coucher du soleil, tout le monde reste chez soi, sauf au pied de notre hôtel. Non, ils ne viennent pas nous souhaiter la bienvenue, ils veulent seulement manger des glaces chez le meilleur glacier de la ville, Nirula’s. Une vingtaine de personnes emmitouflées dans leurs vêtements d’hiver, piétinent sur le trottoir en mangeant leur cornet glacé. Trop de monde à l’intérieur pour pouvoir s’y réchauffer.
Delhi, 26 novembre 1992
Matinée plutôt speedée : “Alors, ça vient ce petit déjeuner, le bus part à 8 h 30 !” Œufsbrouillés, corn-flakes, toasts, thé. On ingurgite tout en vitesse.À 8 heures 30, départ pour la visite de New Delhi organisée par l’office de tourisme : observatoire astronomique (clic-clac), temple Laxmi Narayan (clic-clac), India Gate (clic-clac), tombeau d’Humayun (clic-clac), Qtub Minar (clic), boutique d’artisanat (claqués).

Delhi, 26 novembre 1992

Mausolée d'Humayun


Delhi, 26 novembre 1992

Détails du Qtub Minar


Delhi, 26 novembre 1992

Qtub Minar


L’après-midi, nous récupérons les effets personnels que nous avions déposés chez Orient-Express il y a deux mois : pulls, chaussures de marche, et les guides du Routard pour la suite du voyage. Les nattes de plage achetées à Kovalam seront abandonnées ici, mais François insiste pour emporter son masque et son tuba dans l’Himalaya !
Vos lettres continuent à arriver. Vous ne pouvez pas savoir comme nous sommes fébriles le jour du courrier, et comme nous regardons les enveloppes avec gourmandise avant de les ouvrir très soigneusement à l’aide du couteau suisse de François. Nous nous installons dans un coin tranquille, et nous les lisons à voix haute et la gorge parfois serrée par l’émotion. Puis nous les rangeons dans les enveloppes, et les relisons avant de répondre. Cela devient une occupation indissociable du voyage et qui nous permet de mettre sur papier nos impressions à chaud pour vous faire participer de loin. J’espère que nous y parvenons.

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