Comment ça marche Gersicotti Gersicotta ?

La réponse à cette question est difficile à donner. Je ne calcule jamais rien hormis pour les récentes semaines à thèmes ou les concours, là je respecte une organisation drastique. Alors quand Camilla, une italienne qui adore le Gers, m'a posé ces questions, j'avoue avoir eu du mal à trouver les mots :

"Comment décidez-vous du sujet de chaque article ?"
"Est-ce que vous allez voir certains endroits puis vous décidez d'en parler ?"
"Ou parlez-vous des endroits que vous avez déjà vu et que vous retenez dignes de considération et dont vous gardez les photos ?".

J'ai donc choisi de lui répondre le plus clairement possible dans un article en particulier en résumant par "Comment ça marche Gersicotti Gersicotta ?".

Au gré du hasard et des envies…

Une exploratrice ? Oh allez, prenons les choses avec des grands mots. Admettons que je sois une "exploratrice". On va nuancer quand même un peu car les vraies exploratrices vont beaucoup plus loin, sont souvent à pieds sur les routes, sont beaucoup plus endurantes et sportives que moi et bravent parfois le danger … quoique moi aussi, parfois je brave le danger tels des précipices ou des animaux féroces et super venimeux.

Il m'arrive souvent à avoir à franchir des gués, c'est à dire des petits cours d'eau avec soit un pont, soit des pierres. Et je considère ça comme braver le danger, pas vous ?

Ceci est probablement un insecte ultra venimeux tout droit sorti de l'exotique jungle gersoise ...

Mes visites ne sont pas spécialement programmées, les destinations sont choisies selon mes possibilités et souvent à la dernière minute… Selon tous ces paramètres très variables, je pars donc à l'aventure, avec mon appareil photo, et je découvre et redécouvre. Et comme le Gers est continuellement plein de surprises, le hasard me fait toujours visiter des endroits imprévus !

Donc, disons que c'est prévu sans être prévu. C'est un peu un mélange de hasard, d'envies et de destinations plus ou moins choisies.

C'est totalement par hasard, en revenant de Mirande avec une amie, qu'en tournant la tête, j'ai aperçu ce château, sans même me douter de son existence.


J'ai croisé ce vieux panneau de signalisation en prenant une petite route campagnarde tout à fait au hasard...

Le choix des sujets d'articles

Mes "explorations" me permettent du coup d'avoir une bonne réserve de photographies plus ou moins réussies. De là découlent selon l'inspiration des idées d'articles qui nécessitent plus ou moins de travail. Certains nécessitent des recherches documentaires particulières d’autres pas… Cela me permet de pouvoir alterner divers types de sujets, de très légers et de plus conséquents. Tout ça c’est selon le temps et la motivation que j’ai pour écrire.

Pour justement gérer les paramètres « temps », « motivation » et « inspiration », je m’amuse à faire une liste d’idées d’articles divers et variés dans laquelle je pioche au gré de mes humeurs. Il faut dire que depuis quelques temps déjà, je me mets la pression en essayant de publier quotidiennement parce que j’aime le Gers et que Gersicotti Gersicotta, parmi mes trois blogs actifs, est mon blog de cœur.

Bref, c’est encore là du prévu sauce imprévu, histoire de toujours rester dans la « surprise » !

Et la rédaction alors ?

Alors la rédaction, c’est selon le type d’article. Si c’est quelque chose de léger, comme une balade, une présentation de croix, une humeur météorologique… je tape tout ça directement au clavier tout en regardant les photos en les casant au fur et à mesure au milieu de mes écrits. Quand l’article nécessite une bonne partie de rédaction, je reviens à des moyens plus traditionnels : le papier. J’écris une fois à la main, parfois une seconde fois, et ensuite je tape l’article.

L’écriture sur papier est je pense, d’abord, une vieille habitude d’étudiante. Et je ne sais pas pourquoi, mais dès que je me mets à écrire sur papier, j’ai beaucoup plus d’inspiration. Cette méthode me permet aussi d’avoir plus de concentration et d’être moins parasitée par exemple par internet, facebook, des blogs et autre qui attirent facilement l’attention. Je peux aussi noter les infos clés des divers documents plus rapidement, faire des plans ou des schémas pour mettre en place mes idées, cela m’aide à m’organiser, à structurer ce que j’écris…Et puis ça me permet de pouvoir écrire à peu près n’importe où : en voiture – évidemment pas quand c’est moi qui conduit - , dans les salles d’attente aussi, quand je pars en vacances … et c’est bien pratique quand il y a des coupures d’électricité de plus de 24h –ça arrive de temps en temps dans ma campagne-.

Et le matos dans tout ça ?

Que de la super haute technologie… si si ! D’abord des cahiers, des carnets, des blocs de feuilles, des stylos encre gel noirs (très important, si c’est pas noir, je suis perdue ! ) …On oublie pas aussi l’ordinateur et quelques livres !

Il me faut un équipement d’exploratrice gersoise aussi comme un appareil photo – actuellement un Pentax 90X que j’ai depuis Septembre et qui est encore miraculeusement en vie !- des chaussures de randonnée, une casquette quand il fait trop chaud, des bâtons de randonnées parce que je n’ai rien d’une sportive et qu’un de mes genoux a parfois tendance à bouder –c’est ça d’approcher la trentaine ou de peser son poids au choix – et évidemment le Sac à dos parce que quand on part en randonnée, il faut des réserves alimentaires ! Et parfois un accompagnateur pour lui laisser porter le sac, évidemment !!!

Voilà donc les coulisses de Gersicotti Gersicotta, un peu de travail, beaucoup de plaisir et pas mal d’improvisation qui font, je l’espère, le côté authentique dont on me parle si souvent…