Une motte de terre

Connaissez-vous Helen Keller? Cette femme aveugle, sourde et muette apprit le langage des signes à l’âge de sept ans. Son courage inspira la planète entière. Je la découvris dans le film biographique Miracle en Alabama. Elle déclara un jour : Avant le langage, j’étais aussi inconsciente qu’une motte de terre.

Cette formidable déclaration honore les mots et leur indéniable contribution!

Le langage, les mots, les pensées. Sans eux, pourrions-nous exister? Je réponds sans hésiter : Non. Du moins, pas dans la forme que nous connaissons.

Ce qui me fait penser à la méditation. On me dit que le secret est de ne pas penser. Ciel! Comment faire? Moi qui suis une pensée de lumière incarnée dans un monde de matière! Peut-être les calmer. Mais surtout pas les exterminer.

Parce que l’entité qui écrit ces lignes est une constellation de pensées. Qu’elle s’applique tantôt à classer, tantôt à supprimer, tantôt à peaufiner pour assurer sa postérité. Vous me suivez?

Le langage, les mots, les pensées. Mes chéris, comme je vous tiens pour acquis!

Abondamment, couramment, allègrement. Je vous cultive, vous caresse, vous entretiens. Je vous utilise, vous échange, vous restreins. Je vous poste, vous publie, vous imprime. Je vous courrielle, vous téléphone, vous exprime.

Vous êtes le pont qui me relie à d’autres cœurs amis. Vous êtes l’invitation que j’envoie à qui veut savoir quelque chose de moi. Vous êtes la main que je tends de chaque côté de l’océan. Vous êtes le je qui réfléchit en ce moment.

Le langage, les mots, les pensées. Mes chouchous, comme je joue avec vous!

Vous vous pliez avec plaisir à tous les styles que je vous fais subir. Vous acceptez volontiers de véhiculer le moindre de mes désirs. Vous dites mes espoirs et mes peines. Vous êtes ma pâte à modeler préférée. Et vous la savez!

C’est pourquoi, chaque jour, sur le métier à communiquer je remets mon ouvrage. Car sans votre généreuse participation, point de multiplication de messages. Sans vous, fidèles compagnons, point de Dodo à offrir en partage.

Le langage, les mots, les pensées. Que serions-nous sans le don de la conscience?

Bien peu de choses. Ce qui ne serait pas grave en soi, puisque nous ne le saurions pas. Comme cette motte de terre inanimée, qui ignore tout du temps, des fleurs et du verbe aimer. Ce qui n’est pas votre lot, amis qui lisez ces mots!

Inclinons-nous devant cette merveille bénie et couvrons-la de mercis!

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Vous aimez? Pas du tout? Qu’en pensez-vous? Merci de partager autour de vous!

Vous avez envie d’un coaching de vie avec moi?  Je vous attends avec joie!

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