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La vérité est ailleurs (je le savais !!!)

Publié le 05 décembre 2010 par Poclatelephage
Il flottait comme un parfum d'apocalypse hier dans mon existence. En effet, à 12h45, j'ai décidé de m'attaquer au visionnage du premier épisode de la « nouvelle » série « V » et le soir venu je suis allée découvrir enfin en salle la première partie de l'épisode 7 d'Harry Potter.
Pour commencer par la fin, je conspue Télérama qui est passé totalement à côté de cet épisode digne dans son propos de « l'Empire contre-attaque ». J'ai été émue au larmes, alors que le reste du public riait bizarrement en découvrant la danse dérisoire qui unit un instant Hermione et Harry, et je n'ai pas eu un instant le sentiment de me faire voler par des producteurs véreux qui ambitionnaient seulement de me faire dépenser deux places à 10 euros au lieu d'une seule. Je suis désormais totalement convaincue par l'idée que cet épisode en vaut deux et j'ai hâte de découvrir « le retour du Jedi », enfin du sorcier, en 2011. J'espère déjà une fin à la hauteur de l'épisode VI....
La vérité est ailleurs (je le savais !!!)
J'avais été préparée psychologiquement à cet épisode très sombre par le démarrage du nouveau « V ».
Bon, resituons les choses dans leur contexte, j'appartiens à la génération « V », qui a suivi la série de TF1 (ou France 2 ? Voire les deux) à M6. Je connais sur le bout des doigts la deuxième saison ou mini-série. J'ai assisté à la naissance de l'enfance stellaire. J'ai soutenu la résistance. J'ai adoré détester Diana... Je connais moins la première partie, plus sombre, faisant énormément référence à la « Shoah » mais je l'ai vue et appréciée comme je pouvais avec mon jeune âge.
J'ai même été très amoureuse de la magnifique scientifique blonde que Diana torture de façon ignoble dans la saison 1.
Bref, j'aime « V », je trouve que les effets spéciaux de la série tiennent plutôt bien le coup et j'adore voir des lézards en plastique ingurgiter des souris.
J'étais donc très, très sceptique à l'idée de découvrir un remake de « V » et le moins que l'on puisse dire c'est que le pilote m'a séduite et un peu assommée.
Vous vous souvenez de ce que vous faisiez le jour de l'assassinat de Kennedy, moi non je n'étais pas née, mais en revanche je me revois très bien apprendre ce qui c'était passé le 11 septembre pendant que je buvais un verre en terrasse.
La série démarre ainsi.
Nous découvrons une magnifique agente du « FBI » qui a échoué loin de Portland dans une autre vie et qui est mère d'un vieil ado rebelle, un prêtre, et un noir très costaud sur le point de se marier et tous assistent à l'inimaginable, l'arrivée d'une gigantesque soucoupe volante au dessus de New-York. Elles sont 29 à ainsi survoler les grandes villes du monde.
(Petite déception, je préférais visuellement les vaisseaux mère de la première « série ».)
La panique manque de saisir la foule quand un visage relativement amical et surtout proche du nôtre apparaît sur le grand écran formé par le dessous du vaisseau. Une femme prénommée Anna nous indique que les siens ne nous veulent aucun mal et à partir de là la série est palpitante.
La vérité est ailleurs (je le savais !!!)
Pour les scénaristes, il fallait relever en effet un défi de taille surprendre le téléspectateur qui contrairement aux humains de la série sait déjà presque tout. Anna et les siens ne viennent absolument pas en paix et sous leur perfection physique se cache des écailles.
Ce « V » là intervient dix ans après le 11 septembre et on sent d'emblée que l'époque est différente. Aujourd'hui, les extra-terrestres nous ont infiltrés depuis un moment et tire en coulisses les ficelles pour mettre un bronx pas possible sur la planète et nous rendre archi vulnérables. On peut penser qu'ils sont responsables du 11 septembre et même de cette maudite crise.... Peut-on leur imputer les atrocités de la deuxième guerre mondiale et la bombe H ?... Je ne sais pas encore.
Ils sont partout donc et on ne peut pas dire que nous n'étions pas prévenus. David Vincent les avait croisés en cherchant un raccourci, Jacques Pradel avait assisté à la dissection de l'un deux, à Roswell ils copinaient avec les humains en prenant la forme d'Izzie Stevens et surtout Mulder nous avait putain de prévenu quand même après l'enlèvement de sa petite sœur...
Ils sont partout et même au FBI, c'est ce que découvre notre héroïne qui décide donc d'organiser avec son nouveau copain prêtre, parce qu'ils squattent aussi le Vatican, la résistance.
J'avoue que j'ai calé là.
J'adore leur opération de propagande menée auprès d'un journaliste ambitieux qui n'est autre que Bailey de « la vie à cinq » et ses superbes fossettes. Le personnage très vipérin d'Anna est très réussi.
J'aime le petit clin d’œil – dans tous les sens du terme à « Lost » en ouverture – avec le plan sur l’œil de celle qui restera à jamais Juliett pour moi et l'idée que les conjurés se réunissent au « 4400 » jenesaisplusquoi.
Je donnerai une chance à la suite de cette série formidablement inquiétante et paranoïaque dès que j'en trouverai le temps.
Ah si quand même un regret, Robert Englund ne prête plus ses traits au Willy de 2010, car surprise il s'agit du noir baraqué du départ.

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