Stop à la violence à l’école

Chaque année des enfants ratent leur année scolaire ou même décrochent de l’école parce qu’ils subissent de l’intimidation, de la violence ou de l’homophobie dans un lieu qui devrait les protéger.
Jasmin Roy a été victime de cette intimidation qu’il a racontée dans son livre Ostie de fif! et aujourd’hui il s’aperçoit qu’il y a encore beaucoup de problèmes dans les écoles au Québec.

À travers sa fondation, Jasmin Roy espère faire évoluer les choses et que le gouvernement prenne ses responsabilités pour que l’école soit un lieu d’apprentissage et non de peur pour les enfants. Il est soutenu dans sa cause par la présidente de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement, Chantal Longpré.

Des capsules web ont été tournées pour lancer ce message : « Je m’engage dans la lutte… et vous ? » On y voit des professeurs, des parents, des victimes et des artistes dénoncer le harcèlement, et plus particulièrement l’homophobie à l’école.

Intimider un enfant, le violenter, l’insulter parce qu’il est différent, parce qu’il est d’une autre couleur, parce qu’il aime certaines choses ou qu’il n’aime pas ce que d’autres enfants aiment n’a pas sa place dans une école. Les adultes sont responsables de l’avenir de ces enfants. D’après Chantal Longpré, il y a un an, le gouvernement a déposé une politique contre l’homophobie, mais il n’y a toujours pas de véritable plan d’action. Un plan d’action a été déposé le 20 octobre dernier au ministère de l’Éducation, mais il est pour l’instant resté sans suite. Les directeurs d’école, les professeurs et les éducateurs ne peuvent pas régler les problèmes d’intimidation dans les écoles sans l’aide du gouvernement.

Combien d’enfants devront être sacrifiés avant que les choses changent.

Pour soutenir la Fondation Jasmin Roy : www.fondationjasminroy.com