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Coughlin et Turner ont le dernier mot…

Publié le 14 janvier 2008 par Nicolas Thibault
Coughlin et Turner ont le dernier mot…En début de saison, personne ne donnait cher de la peau de Norv Turner et/ou de Tom Coughlin et pourtant les deux sont à une victoire du Super Bowl.

Turner était vu par les « esperts » comme un loser qui n’avait pas d’affaire-là. Une belle citation de votre humble serviteur: « Il n’y a pas vraiment moyen de justifier cette embauche et c’est clair que AJ Smith n’avait plus le goût de se faire achaler par un coach et qu’il est allé se chercher un yes man. ». L’équipe éditoriale de BIPV fait donc son Mea Culpa et s’avoue derechef impressionnée par les résultats obtenus par le Norv. Il a su garder son monde sous contrôle malgré un début se saison difficile et on peut assumer qu’il a été en mesure d’imposer son style et son autorité. Il avait l’air drôlement éveillé pendant le match d’hier tandis qu’auparavant il était pas mal plus dans le style « Art Shell » : stoïque et dépassé par les évènements. Il va subir des comparaisons peu flatteuses avec Bill Belichick au cours de la prochaine semaine mais il a réussi à faire mieux que Marty Schottenheimer et pour les Chargeurs, c’est ça qui compte. Si Norv était là, on lui paierait bien une grosse 50 pis une langue dans le vinaigre.
De son côté, Coughlin était vu comme un coach fini aux techniques dépassées qui avait complètement perdu le contrôle de son vestiaire. Après quelques matches, le même « espert » susmentionné a même écrit une chronique « humoristique » disant qu’il se ferait remplacer par Jacques Demers… Sans commentaire. L’anciennement dictatorial Tom a cependant décidé de devenir plus smatte, de faire des jokes et de s’adapter à l’athlète moderne. Il a aussi eu la grande chance de se débarrasser de Tiki « Miss New York » Barber et de sa grande gueule. Ce gars-là minait l’autorité de Coughlin et comme tout le monde était en amour avec lui, les journalistes le croyaient. Maintenant qu’on sait qu’il n’est qu’une petite bitch égoïste, on comprend bien des choses. Parlant de bitches égoïstes, les Giants ont complété leur processus d’addition par la soustraction quand Jeremy Shockey s’est blessé. C’est drôle mais depuis que ce clown-là est absent, Eli Manning semble plus sûr de lui et la stratégie des Giants est plus solide. On espère que les Bengals prennent des notes. Tout ça pour dire que Coughlin a été capable de garder le gouvernail pendant de grosses tempêtes et que maintenant son autorité est évidente.
On lève notre chapeau à ces deux coaches, ils méritent notre respect!

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