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[Critique cinéma] Holiday

Par Gicquel

[Critique cinéma] Holiday

[Critique cinéma] Holiday
(distribution : Mk2 Diffusion)

Pour Nicloux, j’ai un faible. Il a débarqué dans le paysage cinématographique avec un film tiré d’un drôle de livre « Le Poulpe ». C’était un drôle et bon film, avec déjà à ses côtés Darroussin
Neuf ans plus tard les deux compères se retrouvent, et retrouvent
Jean-Bernard Pouy, l’auteur du fameux poulpe qui cette fois co-signe le scénario.
Trois raisons pour me précipiter dans cette aventure tout aussi bizarre que le trio qui la compose. Un homme part en week-end avec sa femme Nadine pour reconstruire son couple et sauver sa sexualité. Mais dès leur arrivée  à l’hôtel, on sent que rien ne va se passer comme prévu.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

La nuit folle et tumultueuse, sera agrémentée de rencontres singulières. Et à  son réveil Michel se retrouve accusé du meurtre de la propriétaire de l’hôtel. Et sa femme a disparu…Dans le filon français ça sort un peu de l’ordinaire avec un côté Agatha Christie au pays de Feydeau. On devine l’originalité du propos et de la démarche, mais les intentions ne suffisent et Nicloux me fait peine à voir. Prévoyait-il le naufrage quand dans ses notes d’intention, il écrivait :

[Critique cinéma] Holiday

« Je suis conscient de son côté acrobatique et décalé mais c’est ce qui, je l’espère, en fait un objet singulier.La comédie est un domaine très particulier. Certains films font rire malgré eux, d’autres nous laissent de marbre.

[Critique cinéma] Holiday
C’est une mécanique complexe et délicate, difficile à calibrer, car elle oblige à penser constamment au spectateur. Faire peur ou émouvoir n’obéit pas aux mêmes exigences. La comédie s’apprécie à plusieurs, l’émulation y est prépondérante.Tandis que le film noir agit en grande partie sur une forme de ressenti plus évasive, moins cernable et plus atmosphérique. »

Même Mocky aurait réussi à nous faire  rire à cet imbroglio comico-criminel, qui aligne les personnages de chamboule-tout sans jamais leur donner de quoi s’exprimer. La mise en scène est nonchalante, le suspense sans intérêt et l’interprétation caricaturale au possible. Sans vouloir courir au-devant de la victoire, je pense que seul Darroussin tire son épingle de ce  jeu sans passion. Passions à autre chose …


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