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Noël en Kitt

Publié le 22 décembre 2010 par Rudy0609

Noël en Kitt

Noel 1953, c’est une Eartha Kitt particulièrement en beauté qui s’invite au pied du sapin dans les foyers américains. « La femme la plus excitante du monde » selon Orson Welles, qui lui donna le rôle d’Hélène de Troie, n’est pourtant pas une mère Noël ordinaire.

Son Noël à elle est sexy, canaille, frivole et féminin jusqu’au bout des ongles lorsqu’elle chante Santa Baby, réclamant une liste de cadeaux luxueux et extravagants, des fourrures, des yatchs et autres bijoux de chez Tiffany’s.

Noël en Kitt

C’est d’ailleurs avec quelques années d’avance la même ambiance de futilité ambiguë que l’on retrouvera dans Breakfast at Tiffany’s, le roman de Truman Capote plus tard porté à l’écran par le regretté Blake Edwards.

Noël en Kitt

Point ici de Jingle Bells ni de White Christmas enneigés par les bons sentiments, car même en sacrifiant à la tradition de chansons de Noël, l’explosive Eartha Kitt restera une rebelle, une cherokee en lutte permanente contre la bonne société américaine, ce qui lui vaudra par la suite de longues périodes d’exil, quand pour s’être opposée publiquement à la guerre au Vietnam elle se vit plus sûrement inscrite sur une black list que sur une liste au Père Noël.
Quoiqu’il en soit, Santa Baby sera en 1953 un énorme succès, sa mélodie lascive et l’interprétation prudente d’Eartha laissant croire à une chanson inoffensive.
En voici une interprétation de la Madonne .


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