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ZAZIE DANS LE METRO, de Raymond QUENEAU

Par Geybuss

ZAZIE DANS LE METRO, de Raymond QUENEAU

Roman - Editions Folioplus Classiques - 193 pages - 4.50 €

 

Parution en 1959

L'histoire : Zazie, une enfant de douze ans aux manières délurées, arrive de sa province, impatiente de connaître le métro parisien.  Son oncle Gabriel l'attend à la gare et, à la grande déception de Zazie, lui annonce que le métro est fermé pour cause de grève et la jette directement dans un taxi conduit par son ami Charles : direction le café Turandot, au-dessus duquel il vit. Là, Zazie fait la connaissance de Marceline, la femme de Gabriel, et de divers personnages du café : Turandot, le tenancier, Mado P'tits-Pieds, la serveuse... Le lendemain, Zazie s'enfuit avec l'intention de découvrir le métro et découvre le marché aux puces, en compagnie d'un étrange personnage...

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 Mon humble avis : La veille d'ouvrir ce livre, j'étais si impatiente de rencontrer cette fameuse Zazie, que j'imaginais chipie et malicieuse, et de la suivre dans sa découverte d'un nouveau monde ! 

Erreur et horreur magistrales. La chute est violente et ma lecture devient un cauchemard et une corvée que je m'emploie stoïquement à achever, histoire de comprendre, et si jamais il y a finalement quelque chose à comprendre...

Zazie se révèle effrontée (pourquoi pas), vulgaire et limitée dans ses propos ("mon cul") et plutôt détestable. Un personnage qui se révèle presque secondaire, donc pas du tout fouillé, entouré par une multitude d'autres qui apparaissent, disparaissent sans que l'on comprenne et retienne qui est qui...  L'histoire n'est qu'une succession de scènes tellement farfelues qu'on baigne dans un non sens qui ne m'a même pas fait rire. Les descriptions sont entrecoupées par d'interminables dialogues qui n'ont ni queue ni tête, aucune logique apparente, qui passent du coq à l'âne et qui finissent en eau de boudin. 

Et que dire du style de l'auteur.... Là aussi, quelque chose m'échappe. Queneau écrit pratiquement phonétiquement,  c'est épuisant à lire.

Ex : Apprends-nous cexé (pour apprends-nous ce que s'est)... Tu le fais esprès... c'est hun cacocalo que j'veux et pas autt chose... un homme lui esplique...dacor, on ne sait jamais, sans xa en ait l'air...

Queneau n'hésite pas non plus à inventer des mots par le mélanges d'autres mots, et il use sans modération d'expressions pseudo argotiques qu'il met à sa sauce. Innombrables sont les astérisques qui, en bas de page, donnent la traduction et l'origine de l'invention de l'auteur. De guerre las, j'ai fini par ne plus les lire, me disant que j'arriverais ainsi plus vite au bout de mon calvaire de 19 stations, oups chapitres !

Et là, je suis perplexe. Peut-être n'ai je pas la culture pour apprécier cette oeuvre et d'éventuelles allusions qui s'y cacheraient ? En tout cas, je suis passée complètement à côté de ce livre et m'interroge vraiment sur la légitimité d'une telle renommée qui fait que ce livre est édité dans la collection Folioplus classiques... Si quelqu'un veut (ou peut) m'expliquer ou me démontrer le génie de "zazie dans le métro"... n'hésitez pas, juste en dessous du billet, cliquez et postez votre commentaire, vos explications ou impressions.

ABC

   Q


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