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Introduction

Publié le 26 décembre 2010 par Maxime_energies

Dès le début du siècle dernier, à la fin de la Première Guerre Mondiale, inventeurs et ingénieurs de toutes nationalités ont rivalisé d’ingéniosité pour tenter de moderniser une propulsion éolienne déclinante. Entre la fin du XIXème siècle et le début de la Grande Guerre, l’arrivée des moteurs à vapeur a en effet relayé les voiliers au second plan, en réduisant fortement les temps de parcours sur certaines lignes maritimes, avec, par exemple, une avance comprise entre une et deux semaines sur une traversée entre l’Europe et l’Extrême-Orient (Inde, Australie,…).

Apparus aux Etats-Unis au début des années 1850, les clippers, fins navires dont les hauts mâts pouvaient supporter de larges surfaces de toile, arrivèrent à rivaliser avec les navires à vapeur, pour ces destinations, jusqu’à l’ouverture du canal de Suez en 1869. Le déclin de la navigation à voile avait néanmoins bel et bien débuté et les voiliers commerciaux disparurent au début des années 1920, victimes des innovations technologiques apportées sur les navires à vapeur, mais également des premières lois sociales visant à réduire le temps de travail, et imposant donc aux armateurs d’employer plus de personnes d’équipage pour la même traversée.

Introduction
(Ci-dessus, une illustration d’un clipper, dernier voilier commercial à la fin du XIXème siècle.)

Le premier inventeur connu à avoir essayé de trouver un moyen alternatif de propulsion éolienne fût l’ingénieur Constantin, au début des années 1920, en France. Il récupéra l’idée d’une hélice propulsive, apparue avec les navires à vapeur, mais au lieu de l’actionner par un moteur, il la relia directement à une hélice aérienne bipale capable, par la seule force du vent, et telle une éolienne, de fournir l’énergie nécessaire à la rotation de l’hélice propulsive. Il implanta alors une hélice de 9 mètres de diamètre sur un canot, le Bois-Rosé, qui fut testé in vivo en 1922, sur la Seine, entre Sèvres et Saint-Cloud. Ces essais furent très prometteurs puisque, outre le fait que ce moyen de propulsion fonctionnait, il permettait aussi de naviguer contre le vent. La Marine fût, à l’époque, très intéressée par ce moyen de propulsion et décida de tester le nouveau navire en mer. Malheureusement, ce dernier sombra au cours du test, ce qui sonna le glas du projet.


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