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La Part Des Ténèbres

Publié le 26 décembre 2010 par Olivier Walmacq

lapartdestenebres

Genre : Epouvante

Année : 1993

Durée : 120min

L'histoire : Thad Beaumont est un écrivain vivant dans le Maine, USA. Hanté par le personnage de George Stark, qu'il a crée de toutes pièces afin de publier des romans plus durs sous ce pseudonyme, un personnage diabolique, terrifiant, il en vient à se demander si ce double maléfique, qui hante sa vie, n'a pas un rapport avec une opération chirurgicale qu'il a passé dans son enfance...

La critique de ClashDoherty :

Réalisé par George A. Romero, ce film est une adaptation d'un roman de Stephen King. Pour être tout à fait honnête, si le roman initial est assez original (un écrivain de romans classiques se crée un pseudonyme, George Stark, afin de publier des romans violents, mais ce pseudonyme prend 'vie' pour le harceler alors qu'il décide de stopper l'écriture de romans d'horreur), le film, lui, est un ratage.
De toute façon, il n'est pas adapté d'un grand cru du King de l'épouvante, car si le roman est, comme je l'ai dit plus haut, original, il n'est pas, loin s'en faut, grandiose.
D'un roman honnête mais non fulgurant, on ne peut pas faire une adaptation grandiose. De plus, les excellentes adaptations cinéma de l'univers de King peuvent se compter sur les doigts d'une main.

C'est assez bien interprété (Timothy Hutton joue Thad Beaumont et George Stark, et Michael Rooker est pas mal du tout dans le rôle du très culte shérif Alan Pangborn - personnage qui apparaît dans pas mal de romans de King, ceux qui se passent à Castle Rock, ville imaginaire), mais l'adaptation est foirée.
Il y a des différences par rapport au roman (c'est Romero qui a signé le scénario, d'après King, et non pas King qui a signé lui-même l'adaptation de son roman), et surtout, Romero n'a jamais été un bon réalisateur. Certes, ses films de la trilogie des 'morts-vivants' sont cultes, mais surtout à cause de deux critères : les effets spéciaux sanguinolents de Tom Savini (sauf pour le premier volet) et le coté satirique, critique de la société qu'ils dégagent.
Mais en terme de réalisation pure, Romero n'est pas un virtuose du tout, bien au contraire. Et ça se ressent clairement ici.

En résumé, The Dark Half est un naufrage, à peine sauvé par les acteurs, qui ne sont pas tous bons ceci dit, et par le sujet de base du roman, très original (un double inventé de toutes pièces, physiquement non existant, se matérialise afin de mener la vie dure à son 'géniteur') à défaut d'être grandiose. Pour fans hardcore de King.

Note : 05/20

la critique de Eelsoliver:

On pouvait attendre beaucoup de cette adaptation d'un excellent roman de Stephen King, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le livre de Stephen King est un roman assez personnel dans lequel l'auteur propose un affrontement entre un écrivain et son pseudonyme que ce dernier a créé.
Ainsi, La Part des Ténèbres a presque un côté insolite et psychanalytique.

Tout était donc réuni pour que cette adaptation soit une réussite au cinéma, surtout que l'on retrouve George Romero derrière la caméra.
Pourtant, le résultat est plus que mitigé. Certes, on retrouve la trame principale du roman, à savoir que Le héros, Thad Beaumont est un écrivain qui décide de tuer symboliquement son pseudonyme, Georges Stark, un être cruel et malveillant.

Pour cela, Beaumont et sa famille organisent un enterrement, comme pour mettre fin à ce personnage psychopathe. Pourtant, très vite, des meurtres abominables se produisent.
La police enquête et trouve des empreintes qui correspondent à celle de Beaumont. Mais ne l'oublions pas, en en un sens, Beaumont et Stark ne font qu'un.

Oui je sais, dit comme cela, la Part des Ténèbres a l'air passionnant. Malheureusement, c'est loin d'être le cas. Dans l'ensemble, sans pour autant être mauvais, les acteurs sont totalement insignifiants. Ensuite, George Romero a l'air totalement détaché de son sujet et de sa caméra.
Finalement, cette adaptation aurait pu être réalisée par n'importe quel tâcheron... Toutefois, ce film d'horreur est suffisamment rythmé pour se suivre sans déplaisir.
Je serai moins sévère que Clash même si je rejoins en partie bon nombre de ses arguments.

Note: 09/20 


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