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Louise Erdrich - La chorale des maîtres bouchers

Par Clarac
Louise Erdrich - La chorale des maîtres bouchersÉditeur : Livre de poche - Date de parution : 16/05/2007 - 568 pages
1918, Allemagne. De retour du front, Fidelis, jeune soldat, décide de partir s’installer en Amérique. Il possède un peu d’argent mais surtout une valise remplie de couteaux de bouchers et de saucisses car dans sa famille, on est boucher de père en fils. Il se pose à Argus, dans le Dakota du Nord. A force de travail, il parvient à monter sa propre affaire et à faire venir sa femme et son fils d’Allemagne.
Voilà comment débute ce roman riche et foisonnant. Car l’histoire de Fidelis, de sa femme Eva et ses quatre garçons se poursuit jusqu’en 1950. Loin d’être uniquement centrée sur cette famille, il y également Delphine et Cyprian qui présentent des numéros de cirque, sillonnant le pays. En revenant à Argus où le père de Delphine vit toujours, ils y resteront. Delphine va s’occuper de son père Roy, alcoolique notoire, et nouera une amitié forte avec Eva. Le couple qu’elle forme avec Cyprian est atypique. Delphine est avec Fidelis un pivot central de ce roman. La boucherie de Fidelis prospèrera mais Argus n’échappera pas à la Grande Dépression. Puis, la Seconde Guerre Mondiale alors que deux des fils de Fidelis sont retournés en Allemagne. Tout au long du livre, les blessures et les plaies morales de la Première Guerre Mondiale hantent Fidelis et jalonnent le récit. Il y a autant de personnages secondaires comme Tante, femme aigrie venue d’Allemagne, Clarisse, l’amie d’enfance de Delphine qui travaille dans les pompes funèbres, Un-Pas-et-Demi la clocharde un peu inquiétante qui font la diversité et la richesse de ce roman. Bien plus qu’une saga familiale inscrite dans la Grande Histoire, c’est l’histoire de toute une communauté et j'ai vécu un immersion totale ! J’ai été emballée, conquise et j’avais presque envie de dire voilà un vrai bon roman ! Sauf que les cent cinquante dernières pages me sont apparues un peu trop rapides et moins étoffées que le reste. Dommage...il n’empêche que j’ai passé un superbe moment de lecture !
Merci à Sylire de m’avoir offert ce livre,  je vais aller lire le billet de Théo (du blog Blogoculture) avec qui nous en avons fait une lecture commune.

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