The Rolling Stones #1-Rock'n'Roll Circus-1968

The Rolling Stones #1 :

Mick Jagger : chant

Keith Richards : chant, guitare

Brian Jones : guitare

Bill Wyman : basse

Charlie Watts : batterie

En décembre 1968, Les Stones préparent une grande émission de télévision pour Noël, “Rolling Stones Rock’n’Roll Circus” avec en invités vedettes : Jethro Tull, Les Who, Taj Mahal, Marianne Faithfull et surtout un supergroupe regroupant John Lennon,  Keith Richards, Eric Clapton et Mitch Mitchell pour finir avec les Stones eux mêmes pour un mini concert, accompagnés par Nicky Hopkins aux claviers et Rocky aux percussions .

Mais les Stones sont un peu rouillés et Brian Jones n’est vraiment pas au meilleur de sa forme.

Qui plus est, les Who se sont surpassés avec un “A quick one while he’s away” d’anthologie.

Les Stones décident alors de bloquer sa diffusion et il faudra attendre 1996 pour pouvoir découvrir le disque et le film : "Rock'n'Roll Circus" (#92 US).

Liste des chansons :

Jethro Tull

Song for Jeffrey (Anderson)

The Who

A quick one while he's away (Townshend)

Taj Mahal

Ain't that a lot to love (Banks-Parker)

Marianne Faithfull

Something better (Goffin-Mann)

The Dirty Mac (John Lennon, Eric Clapton, Keith Richards & Mitch Mitchell)

Yer blues (Lennon-Mccartney)

The Dirty Mac + Ivry Gitlis (violon) et Yoko Ono

Whole lotta Yoko (Ono)

The Rolling Stones :

Jumping Jack flash

Parachute woman

No expectations

You can't always get what you want

Sympathy for the devil

Salt of the Earth

(Jagger-Richards)

Un document passionant sur la fin d'une époque et le début d'une autre.

Brian Jones semble vraiment dans une autre galaxie .

Février 1969, les Stones sont de retour en studio pour l’enregistrement d’un nouveau disque, bien décidé de repartir en tournée pour la première fois en deux ans.

Or Brian Jones n’est absolument pas en état de subir une tournée américaine avec ce que cela comporte de pression et de fatigues.

Qui plus est, il ne vient que très rarement en studio, les Stones ayant recours à d’autres musiciens comme Ry Cooder, Gram Parsons ou Mick Taylor.

En juin 1969, la décision est prise, Brian Jones est forcé de quitter les Rolling Stones, remplacé par Mick Taylor (ex-Bluesbreakers).

Un mois plus tard, le 3 juillet 1969, il est retrouvé mort dans sa piscine.

Causes officielles : mort accidentelle.

Vous aimez les prophéties ?

Lennon avait déclaré quelques années plus tôt : “si les Stones se séparent, ce sera sur le cadavre de Brian Jones”.

En 1967, Serge Gainsbourg écrit pour France Gall la chanson “Teenie weenie boppie” dans laquelle Mick Jagger se noie dans la Tamise.

L'est pas tombé loin le bougre.

Les Stones vont continuer bien sûr, mais quelque part, ce ne sera plus le même groupe .

Plus professionnel peut-être, plus carré aussi, mais moins arty, moins pop, moins expérimental.

Sans Brian Jones, les Stones perdent un peu de cette folie psychédélique typique du Swinging London.

© Pascal Schlaefli

Urba City

Décembre 2010