En 2011, quelle place pour l’image en entreprise ?

Tout d’abord, permettez-moi de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2011.

Voilà un moment que j’avais délaissé ce blog, trop occupé ailleurs. Mais je vais me rattraper cette année en étant plus présent. J’aimerais aussi accueillir d’autres rédacteurs, inspirés par la thématique de ce blog et qui, avec moi, pourraient faire vivre et développer l’idée de la valorisation de l’image photographique dans les entreprises, les associations ou encore les collectivités. A bon entendeur…

En 2011, l’image photographique numérique s’imposera plus que jamais et un phénomène initié en 2010 devrait prendre une ampleur quasi “considérable”. Je veux parler des tablettes numériques, qui à la suite de l’Ipad d’Apple (une version 2 devrait voir le jour prochainement), envahissent les rayonnages des magasins spécialisés, pour devenir un produit de consommation de masse.

Le développement du marché de la photographie se poursuit inexorablement. Le dernier salon de la photo à Paris fut un franc succès et chaque semaine apporte son lot de nouveautés chez les fabricants d’appareils photo. La 3D sort le bout de son nez, la vidéo HD est présente même sur les compacts, les solutions de partage de photographies en ligne explosent, les galeries et les sites web regorgent d’images (de qualité variable), à soumettre à vos regards exigeants. Mais comment allons-nous regarder toutes ces photos ?

I.OS vs Androïd

Vos écrans d’ordinateurs restent fixés à vos bureaux, votre téléviseur 3d dernier cri est attaché, tel un tableau, au mur du salon, le cadre photo que vous avez offert à votre belle-mère trône fièrement sur le buffet ou la table de nuit… Mais aujourd’hui l’image photographique s’est “dématérialisée !”

Dans un premier temps les téléphones portables et autres smartphones ont servi de visionneuse. Mais il restera toujours délicat d’apprécier une photo sur un écran de 3 ou 4 pouces de diagonale, encore plus de la partager à plusieurs. Alors Steve Jobs a “offert” à l’humanité, l’Ipad ! Un cadre photo qui aurait avalé un Iphone 4…

Car c’est là le génie de cet homme, d’avoir transformé une vulgaire visionneuse pour mamie high tech en un formidable petit appareil portable capable de présenter des images, de jouer en attendant son train, de se repérer sur les cartes du monde ou de tenir la planète au courant de votre quotidien via Facebook, Twitter et consorts. Et pourtant ceux qui n’y croyaient pas furent nombreux. Ceux qui ont critiqué ce morceau de verre et de métal, lui prédisant une mort prématurée, voient aujourd’hui débarquer une cohorte de produits concurrents, gavés à l’Androïd (Os de Google) pour la plupart, proposant de nouvelles expériences numériques dans le sillon de l’Ipad.

Qui gagnera la bataille, nul ne le sait à ce jour. Mais il est clair qu’en 2011, on parlera peut être plus de tablettes que de netbooks. Les ordinateurs migrent, des outils pour professionnels vers de nouveaux horizons multimédias portables et instantanés. La puissance de calcul de ces petits engins leur autorisera sous peu une concurrence féroce avec les ordinateurs des cadres stressés, qui s’empresseront de les troquer contre ces baladeurs fins et légers qu’il suffira de connecter à un clavier bluetooth pour profiter du meilleur des deux mondes. De retour au bureau ou à la maison, ils  se “brancheront” (en Wifi) sur le réseau pour continuer à travailler, consulter ses mails ou ses “Twits”, partager une feuille de calcul ou encore une vidéo.

Et la photo dans tout ça ?

Les tablettes numériques vont devenir un outils pratique pour partager, diffuser, valoriser l’image de l’entreprise, la communication associative ou les grands projets d’une collectivité. Connectable facilement à un téléviseur, un vidéo-projecteur, un réseau informatique… Le contenu de votre tablette sera accessible à tous, d’un clic, offrant un aboutissement à la dématérialisation de l’image à travers une multitude de supports, dont les tablettes numériques représenteront certainement le “véhicule” favori.

Nous devrons donc certainement nous adapter à ce nouveau mode de communication visuelle et l’intégrer à nos stratégies de communication.

Quantité vs qualité

Plus d’images produites grâce à des outils plus pratiques, toujours disponibles (téléphones, caméraphones, appareils photo ultra compacts…), signifie plus de besoins de stockage, plus d’efforts de gestion de bases de données, plus de tirages photo à produire sur papier, aluminium, toile…

Le numérique c’est comme la vague des appareils photo jetables, mais à la puissance 1000 ! Il est aujourd’hui tellement facile de dégainer son téléphone portable pour immortaliser se qui se passe dans la rue ou au bureau qu’il faut se demander ce que vont devenir toutes ses images. Facebook, Flick’R, Picasa Album web, croulent sous les téra-octets de données. Après le language SMS, voilà le courrier visuel. “J’ai quelque chose à dire ?” Clic clac une photo, postée dans la seconde sur mon Facebook et voilà la Terre entière au courant !

Face à la montée en puissance de l’image dans nos sociétés, il va falloir penser à intégrer des cours de prise de vue, de langage de l’image aux programmes scolaires si l’on veut former tous les nouveaux utilisateurs à ce mode de communication, jusqu’à hier réservé à une minorité de “pros de la photo”.

Cette nécessaire formation des utilisateurs va engendrer, c’est sûr, un développement rapide des usages de l’image fixe (sans parler de la vidéo, mais là n’est pas notre propos), et démontre encore plus l’intérêt que nous devons porter à notre patrimoine iconographique.

Dès aujourd’hui, mais encore plus demain, les entreprises, associations, collectivités vont avoir à utiliser le pouvoir et la force de l’image dans leur communication et se rendront compte alors de l’importance de leur capital iconographique.

Vous l ‘aurez compris chers lecteurs, ce blog va vous devenir indispensable pour mieux maîtriser les enjeux et les atouts d’une bonne gestion de votre patrimoine iconographique ! Celui que vous possédez déjà (stocké dans vos disques durs, dans vos cartons d’archive…) et celui que vous constituez chaque jour en immortalisant vos activités. S’il m’est possible, ne serais-ce qu’un peu, de vous aider dans cette tâche, j’en serais ravi.

Que cette nouvelle année 2011 soit riche d’images d’hier et de demain et que vous puissiez préserver et transmettre ce patrimoine dans les meilleures conditions.

Photographiquement vôtre…