Réunion du 12 janvier 2011

Lorraine, demain.  

Roger Cayzelle

Mercredi 12 janvier 2011 à 19h

 Amphi. Sciences Po 

Campus européen franco-allemand

94, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny

54000 Nancy

ENTREE LIBRE

Loin de l’image du « bac à sable » que nous offre bien trop souvent l’hémicycle du Conseil Régional, le Conseil économique et social de Lorraine continue invariablement son travail d’expertise et d’information au service de l’exécutif. Seconde assemblée régionale, le CES, par la voix de son président, se veut politiquement indépendant. Les récentes critiques à l’encontre du président Masseret et de sa majorité dans son dernier recueil d’avis sur le rapport introductif au débat d’orientation budgétaire (DOB) en sont la preuve manifeste.

C’est avec grand plaisir que le Cercle Nancy-Mosaïque accueille le président Roger Cayzelle à l’occasion de sa rentrée 2011, sur le thème central de l’avenir de la Lorraine.

Lorraine, demain.

« Quelle Lorraine demain ? Quelle place la Lorraine peut-elle escompter dans l’Europe de demain ? Existera-t-il toujours des espaces « transfrontaliers » aux législations spécifiques pour attirer des entreprises et de la main-d’oeuvre à des conditions plus avantageuses ? La « concurrence régionale » sera-t-elle un moteur du développement ? Comment les mutations économiques se seront-elles opérées ? Quelles filières industrielles se seront-elles développées ? Sur la base de quelle citoyenneté ? Comment le citoyen se situera-t-il dans ses relations avec sa circonscription locale, nationale ou européenne ? Quel rôle pour lui dans l’espace de la Grande Région ou du Grand Est ? Identité lorraine enfin affirmée ou naissance d un espace original plus intégré avec les voisins ? » (Source : CES)

Syndicaliste engagé, Roger Cayzelle se distingue par son indépendance d’esprit et sa liberté de parole. Né à Mayence il y a soixante-deux ans, le président du Conseil économique et social de Lorraine est de culture allemande par sa mère. Son père était militaire, lui choisira d’être instituteur dans une école Freinet, axée sur l’épanouissement de l’enfant plus que sur l’accumulation des connaissances. En 1969, il entre à la CFDT et fait en 1973 une rencontre décisive, celle de Nicole Notat. Après un passage à l’Ecole alsacienne à Paris, de 1975 à 1977, il devient permanent à la CFDT et va participer à la transformation du syndicat sous Edmond Maire, avant de devenir responsable régional en Lorraine. En 2001, il prend la présidence du CES, où il siégeait déjà depuis dix ans. Après une période houleuse, il reconnaît que les relations avec le monde économique se sont apaisées, et qu’il a le soutien des artisans et de la CGPME. En contact étroit avec le Centre des jeunes dirigeants (CJD), il fait partie du Club des technopoliciens.