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La vie est trop courte pour travailler triste.

Publié le 16 novembre 2007 par Monsieur L'Adulte

Le genre de journée où en revenant au bureau après une absence de deux jours vous tombez sur une boîte vocale imbibée comme une spongie pochette de messages relativement inutiles mais auxquels vous devez accorder une attention hors du commun, parce que votre job, ben c’est ça. Le genre de journée où les petits papiers roses se multiplient, surtout ceux avec la case urgente cochée, où les tâches connexes s’amplifient, particulièrement celles qui relèvent en théorie de quelqu’un d’autre et où les collègues de bureaux sont, pour une raison encore indéfinie, beaucoup trop sous tensions pour êtres sains et agréables à côtoyer. Le genre de journée où vous avez l’impression d’être en marge du mouvement, où vous observez ces fourmis fourmiller sans arriver à comprendre après quoi ils courent tous, en bout de ligne. Davantage après une mort certaine qu'après le bonheur, que vous pensez. Puis vous avez honte d'y avoir pensé, d'être si hautain et sarcatisque au lieu d'emboîter le pas aux cotés de tout le monde qui marche vite en affectant un air soucieux. Le genre de journée où lorsque les patrons parlent d’augmenter la productivité il ne parlent jamais pour eux-mêmes parce qu’ils disparaissent soudainement jusqu’à lundi alors que peu importe ce que vous avez fait, ce n’est jamais assez. Le genre de journée où une tape dans le dos, lorsqu’on y pense bien, n’est qu’à quelques centimètres d’un coup de pied au cul. Putain ce que je hais les vendredis, non mais.





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