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Une trouille bleue

Par Jibouille

Pendant les vacances de noël, peut-être dû à un manque lié à la perte momentanée d’internet ou au fait que je fus enfermé chez moi à cause de la neige, j’ai eu comme une angoisse qui m’a tenu quelques jours. Ce fut un moment terrible car j’ai eu un doute sur mes passions et notamment les mangas. N’ayez pas peur, je m’explique tout de suite.

Une trouille bleue

En fait, cet article fait un peu écho à celui-ci, même si les raisons sont un peu différentes. J’ai soudain imaginé l’hypothèse qu’un jour où les mangas ne me procureront plus autant de plaisir et où je devrai abandonner ma collection à la poussière de mon garage. Cette idée me hante quelque part car il m’est arrivé parfois de perdre l’intérêt pour mes anciennes activités, je suppose comme beaucoup de gens (en tout cas, je l’espère). Et cette idée m’a fait franchement flippé, n’ayant pas peur du mot. Mais le plus drôle, ce sont les deux raisons qui me sont apparues.

D’abord l’aspect financier. Ben oui, mine de rien, au bout de quelques années, ce point finit par compter car quand je vois mes bibliothèques, je n’ose compter l’argent que j’y ai investi. Et si par malheur, le jour tant redouté plus haut finissait par arriver, n’aurais-je point de regret? Probablement pas car les merveilleux moments passés à dévorer les tomes ne s’en iront jamais mais une partie de moi dirait que j’aurai penser à autre chose. On a beau se dire qu’on ne regrette rien, il y a toujours une petite voix qui vient nous parler et nous enquiquiner, histoire de semer le bazar dans nos vies. On appelle souvent cette chieuse la conscience. Moi, j’y vois plutôt une locataire gênante qui en plus, nous nous dédommage pas d’un loyer. Profiteuse.

Ensuite, je parlerai de la perte de 70% de mes activités. Ca peut paraitre beaucoup mais là encore, cela montre à quel point les manga peuvent prendre comme place dans ma vie. Non, je ne fais pas que ca et je ne compte pas le travail. Je reste dans le domaine des loisirs, bref, 50% de ma vie en gros. Que ferai-je si je perdais autant? Moi même je l’ignore. Un autre loisir? Cela laissera plus de place à mes activités déjà existantes? Aucune idée, sincèrement. Dans ma tête, même si l’idée est toujours dans mon crane, je ne peux pas encore imaginé une vie sans manga alors que je suis encore dans « l’âge d’or » et que j’ai toujours le même plaisir à découvrir de nouvelle série. J’attends encore les sorties avec l’impatience d’un enfant qui attend le Père Noël au pied su sapin.

Ce n’est peut-être pas une note très longue mais le but n’était pas de faire long mais plutôt concis sur un point qui m’a trotté dans la tête et qui m’a bien fait réfléchir. Je ne sais pas si ce genre de questionnement vous est déjà arrivé mais moi, ca vient de m’arriver. Pas cool, c’est vrai.


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