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Iran - Éditer un livre, mission impossible ?

Par Benard

ARMIN AREFI

Khamenei-Tehran-book-fair

L'Ayatollah Ali Khamenei lors du salon du livre de Téhéran

Depuis l’élection du président Ahmadinejad, le travail des nombreux éditeurs iraniens s’apparente davantage à un long chemin de croix qu’à un travail littéraire. Dans un essai pour laTribune McClatchy et sélectionné par leKansas City Star, le journaliste iranienOmid Nikfarjamlève le rideau sur le métier d’éditeur de livres en Iran et expose les défis auxquels les maisons d’édition doivent faire face aujourd’hui en République islamique. L’histoire d’une survie que j’ai trouvée indispensable de vous traduire.

Imaginez un instant être un éditeur de livres en Iran. Vous savez que tel titre a été acheté par un éditeur de votre maison. Vous avez mené des réunions de stratégie, commencé à approcher les médias et effectué des lectures pour mesurer l’intérêt qu’il suscite, tout ceci alors que le livre est déjà en route pour le processus de production. L’intérieur a été conçu et les fichiers ont été envoyés à l’imprimeur. Vous formez votre mailing initial d’éditeurs et de producteurs pour les médias, mais peut-être le plus important destinataire de cette liste est-il le travail le plus nécessaire – et le plus méprisé – de votre pays : le censeur.

Selon les statistiques gouvernementales, il existe près de 7 000 maisons d’édition aujourd’hui en Iran. Même si seul mille d’entre elles présentent au moins cinq livres par an pour approbation, cela fait un total de 5000 livres par an que les censeurs doivent analyser.

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http://laregledujeu.org/iranlibre/2011/01/08/756/editer-un-livre-en-iran-mission-impossible/


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