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Faut-il un mort ?

Publié le 17 janvier 2011 par Celinefabries

En lisant la chronique de Yves Boisvert sur les coups à la tête, je me suis posée des questions sur ce sport que j’aime tant, le hockey, et sur ceux qui prennent des décisions et établissent des règlements.
Dans tous les sports, il peut avoir des accidents, le risque zéro n’existe pas. Des joueurs blessés, il y en a et il y en aura toujours, mais est-il nécessaire de mettre sa vie en péril pour un jeu ?

Certains diront que les mises en échec font partie du hockey. Il n’y a pas de hockey sans les mises en échec. C’est facile de dire ça quand on n’est pas sur la patinoire et que l’on ne reçoit pas des coups qui peuvent détruire une vie. Il va falloir qu’on m’explique pourquoi dans tous les sports, les règlements sont de plus en plus sévères pour protéger ces sportifs, mais pas au hockey.

Où est passé le mot fair-play dans le hockey. Ce sport est l’un des plus beaux au monde, mais, parce que quelques aveugles et égoïstes de la vie disent que le hockey, c’est un jeu robuste, alors les mises en échec sournoises, les coups à la tête peuvent continuer.

Dans sa chronique, Yves Boisvert parle de ces jeunes québécois qui ne peuvent pas plaquer avant le niveau bantam (13, 14 ans) alors qu’au niveau canadien, c’est à partir du niveau pee-wee (11-12 ans). Pourvu que le hockey québécois ne change pas cette règle, dit-il. Je l’espère aussi. Voudriez-vous que votre fils de 11 ans soit amené à l’hôpital pour une commotion cérébrale ? Regardez Sidney Crosby, le meilleur joueur au monde qui est sur la touche à cause d’une mise en échec sournoise, mais « légale ». Les conséquences peuvent être lourdes pour un adulte, imaginez pour un bonhomme de 11 ans.

Sidney Crosby a été blessé par une mise en échec « légale ». Va falloir m’expliquer ce qu’il y a de légale dans une commotion cérébrale. Et si Sidney Crosby n’était plus le meilleur joueur au monde après ça, lui qui remplit les arénas partout où il passe. L’image de la LNH, que diriez-vous ?


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