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La vague de l’océan

Publié le 20 janvier 2011 par Artelineaartcontemporain

Exposition personnelle de Delphine Gigoux-Martin

Du 6 février au 5 juin 2011,

Vernissage le 5 février 2011

Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d’Olonne

Invitation : La vague de l’océan

Edition de  » Mémoires minuscules  » (monographie, février 2011,  éditions Liénard)

Textes de  Sophie Biass-Fabiani, Pascal Pique, Claude d’Anthenaise, Gaëlle Rageot, Valérie Mazouin, Emmanuel Latreille, Frédéric Bouglé (entretien avec l’artiste).

Extrait :

Depuis quelques années l’artiste fait cohabiter  dans un continuum figuratif les animaux naturalisés et des dessins ou des projections de dessins animés. Ces dessins renvoient  toujours  au registre de l’image illustrée dans la mesure où il s’agit de dessins en noir et blanc, réalisés le plus souvent au fusain. La coexistence d’un objet figé dans la fiction d’une éternité autorisée par la taxidermie et sa représentation sous forme d’images d’animaux en mouvement est productive d’incertitude, d’ambivalence et peut conduire au malaise. La scène au sein de laquelle est invité à pénétrer le spectateur est constituée par la mise en tension d’éléments relevant d’une narration unique, mais qui se fait sur des modes superposés et finit par multiplier les lignes du récit. L’histoire est simple : elle est le plus souvent liée à la possibilité de figurer le moment de la mort, qui est aussi celui de l’immobilisation définitive, même si elle peut prendre la forme d’un tremblement, d’un raidissement ou d’une crispation. Comme on le sait, les êtres vivants ne peuvent pas communiquer à propos de leur mort, puisque celle-ci les voue au silence éternel. Les animaux, comme les humains, ne reviennent pas pour raconter leur expérience dans l’au-delà, sauf dans les fables. Si l’on est rigoureux, on dira que la mort n’est pas racontable : elle est le surgissement implacable par excellence, l’événement qui sidère et rend muet. A cette impossibilité narrative, Delphine Gigoux-Martin oppose la complexité d’une trame figurative.  » Sophie Biass-Fabiani, extrait du texte  » L’insoutenable légèreté du moment ultime« .

Delphine Gigoux-Martin est représentée par la galerie Metropolis

La vague de l’océan

Une belle présentation du travail : delphine-gigoux-martin

La vague de l’océan

Hyène à la souris, galerie Metropolis, 2010
installation vidéo, dessin animé, souris naturalisée

Delphine Gigoux-Martin est invitée par Artelinea à résider en Languedoc-Roussillon en cours d’année 2011 pour réaliser un projet parallèle à sa production artistique… mais chut !
Artelinea annoncera bientôt ses projets 2011.

Enfin, nous avons sur ce site plusieurs articles documentant le travail de Delphine Gigoux-Martin :

http://artelineha.wordpress.com/2009/06/23/delphine-gigoux-martin/

http://artelineha.wordpress.com/2009/06/23/feroces-infirmes-retour-des-pays-chauds/

http://artelineha.wordpress.com/2009/10/17/feroces-infirmes-jusquau-24-octobre/

http://artelineha.wordpress.com/2009/06/23/delphine-gigoux-martin-travaux-recents/


Filed under: artistes, Résidence sculpture, soutiens soutenus Tagged: animation, art contemporain, éditions Liénard, Claude d'Anthenaise, delphine gigoux-martin, dessin, Emmanuel Latreille, exposition, Féroces Infirmes, Frédéric Bouglé, Gaëlle Rageot, galerie Métropolis, installation vidéo, languedoc-roussillon, Les Sables d'Olonne, monographie, Musée de l'Abbaye Sante-Croix, Pascal Pique, résidence, sculpture, Sophie Biass-Fabiani, Valérie Mazouin

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