Magazine Culture

Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia

Par Ogresse
Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel GuenassiaLe titre de ce gros roman, Le club des incorrigibles optimistes, laissait présager une histoire cocasse, espiègle et peut-être même un peu romanesque.
Que nenni.
Nous sommes en 1959, l’Europe panse ses plaies, le peuple algérien gronde.
Michel, élève au lycée Henri IV à Paris, s’accoquine régulièrement au Balto pour y jouer au baby-foot et écouter de la musique. Dans l’arrière salle du café s’est organisé un club d’échecs dont les membres sont tous des refugiés politiques venus principalement des pays de l’Est…
Les petits soucis de Michel, adolescent intellectuellement précoce mais complètement asexué, ne m’ont guère passionnée. Quant
à sa famille, ses amis, ce sont des personnages peu crédibles, manquant d’épaisseur.
Et n’y allons pas par quatre chemins: les figures féminines de ce roman sont complètement ratées. On ne ressent aucune tendresse pour ces femmes (qu’elles soient mère, sœur, amie ou petite amie) qui sont ici stéréotypées et peu sympathiques.
Comparée au destin de Leonid, Werner, Igor, Sacha, Pavel ou Tibor qui s‘intercalent ponctuellement, la vie de Michel est bien fade, sa narration superflue.
Car ce sont leurs histoires qui ont eu toute mon attention. Leur vie à l’Est, leur passage à l’Ouest.
Un roman lu à quatre yeux avec Canel
, sans qui cette lecture aurait franchement manqué de sel.
La note de L'Ogresse:
Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ogresse 47 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines