Magazine Cinéma

Crying Freeman

Publié le 15 février 2011 par Olivier Walmacq

crying_freeman

genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 1996
durée: 1h40

l'histoire: Emu O'Hara, peintre, est témoin du meurtre d'un gangster japonais. Le tueur, un beau jeune homme, verse une larme de remords. Ce qui n'échappe pas à la jeune femme. De retour à Vancouver, Emu est devenue un enjeu capital que se disputent la police et un chef yakuza.

La critique de Eelsoliver:

Je ne suis pas un grand fan de Christophe Gans mais je reconnais que ce réalisateur a un certain talent. En 1996, il choisit d'adapter un célèbre manga, Crying Freeman.
Un pari difficile et les fans attendent évidemment cette adaptation au tournant. Première bonne surprise, cette adaptation est fidèle au manga d'origine.

On retrouve donc les multiples facettes du personnage tueur mystérieux, le fameux Crying Freeman, qui pousse une petite larme après chaque crime.
La légende veut également qu'il soit immortel. C'est surtout une véritable machine programmée pour tuer. Les émotions et les sentiments ne sont donc pas de la partie.

Dans le rôle de l'assassin de service, on retrouve donc Mark Dacascos, qui n'a jamais été un grand acteur au passage. Disons qu'il sait se battre et foutre des coups de tatane là où ça fait mal.
Dans cette fonction, Mark Dacascos remplit parfaitement son rôle. En revanche, on le sent un peu plus maladroit lorsqu'il s'agit de d'apporter de la complexité à son personnage.

En effet, dans cette aventure rythmée et aux séquences d'action spectaculaires (le moins que l'on puisse dire, c'est que Christophe Gans n'est pas un manchot derrière la caméra), le Crying Freeman tombe amoureux d'une belle jeune femme.
Mais le mystérieux tueur lui a révélé également son identité. Ses chefs lui ordonnent alors de la tuer. Pourtant, c'est aussi elle qui va lui faire prendre conscience de son humanité.
On retrouve donc les différents aspects du manga d'origine mais l'interprétation reste assez inégale. Comme je l'ai déjà souligné, Mark Dacascos n'est pas un grand acteur.
Même chose pour Tchéky Karyo qui cabotine dans ce film d'action sincère, efficace mais plutôt oubliable.

Note: 12/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines