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Imbécile heureuse

Publié le 18 février 2011 par Irene

Imbécile heureuse Demain, à l’aube, je m’envolerai pour Lanzarote. Un nom qui bien souvent n’évoque rien pour personne. Le titre d’un bouquin de Michel Houellebecq, que j’ai glissé dans mon sac pour l’occasion, à côté du dernier essai d’Edgar Morin, La Voie. Pour l’heure, c’est sur la voie grande vitesse que glisse le TGV. J’ai dévoré huit makis et une tablette de chocolat de Michel Cluizel fait office de dessert. Pas très raisonnable, je sais. Aucune bouteille de X Noir dans mon sac, exceptionnellement, mes des chaussures de randonnée qui prennent toute la place. Pis, j’ai abandonné mon chat et ma moitié dans leurs beaux quartiers nantais. Faut-il que la destination en vaille la peine ! Lanzarote, une île volcanique donc, la plus orientale de l’archipel des Canaries si vous insistez pour le savoir, où poussent des cactus déraisonnables et les vignes singulières de la Geria... Apparemment, nous allons manger du mojo, une sauce plus ou moins épicée aux nombreuses variantes, des cuisses de poulet au gofio (mélange de blé, de maïs ou d'orge cuit au four), en passant par les papas arrugadas, des petites pommes de terre nouvelles cuites en robe des champs. Quels vins va-t-on nous servir avec tout ça ? Je tâcherai de vous raconter, mais je ne vous promets rien. J’ignore si j’aurai un accès Internet à Orzola, mon petit port d’attache, à la pointe nord de l’île.
Photo : « Exentrik », comme les paysages lunaires de Lanzarote. C’est l’une des nouvelles plaques de muselet déclinées dans la gamme de vins à fines bulles d’Ackerman.


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