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Vampires - DVD

Publié le 22 février 2011 par Acdehaenne

Jack Crow est un chasseur de vampires. Après avoir vu ses parents succomber à l'un d'entre eux, Crow a consacré sa vie à les chasser. A la demande du cardinal Alba, émissaire du Vatican, Crow et ses hommes partent au Nouveau-Mexique pour détecter les nids de vampires et de les détruire. Apres un nettoyage dans une ferme infestée, ils se font attaquer par le grand maitre des vampires, Valek.

John Carpenter's Vampires  (1997, 1h42), film américain de John Carpenter avecJames Woods, Daniel Baldwin, Sheryl Lee...

Ondes sonores
Faisons bref, bruyant et intense. Comme ce film d’un peu plus d’une heure et demi qui propose tout, sauf de la subtilité. Tourné à la manière d’un western, les plans de paysages contrastent avec les décapitations et autres joyeusetés. Après tout, il s’agit d’une histoire de vampires.

A ce petit jeu, Carpenter propose ce qu’il sait faire, c'est-à-dire du brut, du violent, des dialogues aussi épiques et rustres que mal interprétés. Ou plutôt, je devrais dire sur-joués. Nous sommes dans la surenchère. Aucun cliché n’est épargné : le maître vampire ténébreux, des chasseurs cow-boys aux besoins de mâles dominants dirigés d’une main paternelle par un chef torturé et rock&roll à souhait. Je vous épargne les « rebondissements »  (quelqu’un a dit prétextes) du scénario ? Il est assez inutile de chercher une quelconque subtilité à ce film. Cela gâcherait même le plaisir qu’il procure.

Je n'ajouterais pas Vampires à la (longue) liste des nanars. Car Carpenter a vraiment des idées et un talent indéniables. La mise en scène est dynamique, les choix de plans reprennent effectivement les codes du western, en y ajoutant une touche fantastique/horreur. La bande son est tout bonnement géniale (composée par Carpenter lui-même) et à propos. Vampires est un film brut, qu’on regarde sans réfléchir. On est à contre-pied des films de vampires classiques hollywoodiens. Nous avons un western, mais pas n’importe lequel.

Bon, cette simplicité est aussi un de ses principaux défauts. Nous sommes loin de l’aboutissement d’un New York 97 ou de Los Angeles 2013. La SF est moins présente que dans Ghost of Mars ou dans d’autres films de Carpenter. Par ailleurs, certaines scènes sont particulièrement mal doublées/jouées (je ne saurais pas dire, pour l’avoir vu dans les deux langues).

Verdict : un bon film, un « mauvais » Carpenter.

note :

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