Magazine

Party Gaming envisage de retourner aux Etats-Unis

Publié le 22 février 2011 par Casinosd

A la récente Exposition Internationale des Casinos, qui s’est tenue à la fin de janvier 2011 à Londres, les rumeurs semblaient pointer vers une nouvelle ère du jeu en ligne aux États-Unis. On a de nouveau ouvert la discussion si et quand le gouvernement légalisait les paris sur Internet.

La récente convention ICE a réuni quelques-uns des principaux acteurs de l’industrie du jeu en ligne et hors ligne. Certains des participants à la conférence sont des acteurs importants dans l’industrie du poker en ligne: Bodog, Ongame Network, Playtech, et la Kahnawake Gaming Commission. Mais pour les joueurs américains, un intérêt particulier est porté par une rumeur concernant Party Gaming.

The Daily Mail rapporte que Party Gaming, qui se prépare à fusionner avec Bwin d’ici fin de mars, a signé un accord – le premier jour de la conférence – avec deux grandes sociétés de casino des Etats-Unis. En vertu de ces accords, les sociétés fourniront ensemble un portail de jeu en ligne si et quand le gouvernement du pays légalise et réglemente l’industrie.

Le journal mentionne quatre entreprises – Boyd Gaming, MGM Resorts International, Las Vegas Sands Corporation et Caesars Entertainment – comme possibles partenaires de Party Gaming.

Des quatre sociétés mentionnées, trois sont cotées en bourse. Boyd Gaming, MGM Resorts et Las Vegas Sands, sont toutes cotées à la bourse de New York.

C’est l’un des pire gardés secrets de l’industrie, celui que Party Gaming tente de revenir sur le marché américain. Immédiatement après l’adoption de l’Unlawful Internet Gambling Enforcement Act (UIGEA) en 2006, Party Gaming a été l’une des premières entreprises à se retirer des Etats-Unis.

En décembre 2008, l’un des fondateurs de PartyPoker, Anurag Dikshit, a plaidé coupable à l’accusation d’avoir enfreint Wire Act de 1961 et a payé 300 M $, même s’il n’a été condamné qu’à un an mise en liberté surveillée et aucune peine d’emprisonnement.

En avril 2009, Party Gaming et le ministère de la Justice américain avait conclu un accord de non-poursuite des activités de la société avant l’adoption de l’UIGEA. La décision a été prise, en partie, pour faciliter le retour de Party Gaming lorsque les lois américaines lui seront favorables. Party Gaming paye une amende de 105 M $ sur une période de quatre ans pour des violations antérieures des lois américaines.

Jusqu’à présent, les nouvelles sur le possible accord n’ont pas été confirmées par l’entreprise ou les potentiels partenaires.


Retour à La Une de Logo Paperblog