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Quand la merde verte tape le ventilateur réchauffiste

Publié le 10 mars 2011 par Copeau @Contrepoints

Comme vous le savez sans doute, nous allons tous mourir. Pour certains, ce sera à cause des OGM, pour d’autres d’invasions barbares, et pour quelques uns, ce sera Gaïa qui se sera révolté une bonne fois contre les parasites humains qui la colonisent. Aujourd’hui, je vous propose la mort par noyade.

Pour celle-ci, il vous faudra de la glace, plein de glace. Vous la trouverez aux pôles, bien sûr.

Et vous allez avoir besoin de chaleur, plein de chaleur. Vous la trouverez un peu partout, et vous l’attribuerez bien vite à l’activité humaine qui est, je vous le rappelle, l’alpha et l’omega des merdes sur cette planète.

Pour que tout le monde soit bien d’accord avec vous, vous ferez appel à un panel majoritairement composé de scientifiques qui… hum… non, majoritairement de politiciens divers qui prouveront, à partir de papiers dont quelques uns seront relus par des scientifiques, parfois, qu’il y a bien un effet de cause à conséquence entre les voitures qui polluent et la fonte des glaces.

Vous donnerez plein de thunes à ce panel, qui pondra quelques volumineux rapports dont le résumé, purement politique, conduira les dirigeants à prendre des décisions impopulaires et ridicules pour rendre les pauvres plus pauvres et les riches plus riches, à commencer par Al Gore.

Evidemment, pour la fonte des glaces, vous sélectionnerez les rapports les plus solides. Par solides, je veux dire « ceux qui prouvent que tout fond très vite« . Pas les autres. Il vous suffira ensuite de faire un emballage cadeau pour le présenter à une presse toute acquise à votre proposition. Vous pourrez faire appel à une célèbre entreprise de Tripes et Volailles pour accompagner le présent.

Quand la merde verte tape le ventilateur réchauffiste

Et vous obtiendrez un miracle de précision et de travail hémicéphalique grossièrement construit sur le thème « l’eau va monter, achetez des éponges ».

Bon. Evidemment, vous ne parlerez pas, jamais, ni de loin, ni de près, même en innuendo, d’autres articles qui expliquent pourtant fort bien que les modèles utilisés pour prévoir la fonte des glaces polaires et la montée afférente des eaux sont … douteux, disons.

Ce serait introduire un parfum de contestation et d’hésitation dans la doxa officielle : on va tous mourir, on va tous mourir noyés, on va tous mourir noyés par les glaces qui fondent très vite, on va tous mourir noyés par les glaces qui fondent très vite à cause du réchauffement climatique, et surtout …

On va tous mourir noyés par les glaces qui fondent très vite à cause du réchauffement climatique provoqué par l’homme, engeance pénible qui bousille Gaïa plus vite que son ombre, le vilain.

Il est amusant de constater que la presse internationale, anglo-saxonne notamment, fait la part belle, depuis le Climategate de novembre / décembre 2009, aux deux côtés de la controverse climatique qui secoue assez violemment le monde scientifique et de voir que, dans le même temps, en France, la presse nationale n’émet absolument aucun doute, aucune interrogation sur les thèses avancées.

Le climategate a pourtant clairement montré les errements pathétiques d’une clique de chercheurs pour faire avancer des thèses qu’ils n’arrivaient pas à prouver de façon solide ; bidouillages, approximations, pressions psychologiques, rien n’aura été épargné pour s’assurer qu’on puisse cacher la baisse des températures, et permettre l’émergence de l’idée farfelue de la crosse de hockey.

Quand la merde verte tape le ventilateur réchauffiste

Alors que les échanges d’emails ne laissaient guère de doute sur les gesticulations de Phil Jones et Michael Mann pour tout tenter afin de cacher les données compromettantes (i.e. pas réchauffistes), la presse française jouait sur le mode pianissimo et n’en parlait quasiment pas. A l’exception, notable, de Allègre, régulièrement étrillé dans nos médias (parfois à juste titre tant ses arguments précipités faisaient parfois bricolés) ou Vincent Courtillot (beaucoup plus gênant car posé, calme, et redoutablement bien outillé) et de quelques rares autres, dont l’honnêteté les pousse à prendre les rapports réchauffistes avec beaucoup de pincettes, tout fut fait et l’est encore pour ne surtout pas parler des révélations qui, pourtant, s’accumulent dans le mauvais sens.

Ainsi, on apprend hier que les entretiens qui eurent lieu ente les inspecteurs fédéraux dépêchés par le Sénat américain et certains scientifiques (ici, de la Penn State University), précédemment présentés comme disculpant complètement les principaux acteurs du Climategate … sont en réalité particulièrement incriminant pour ces derniers.

Voici d’ailleurs un extrait des questions de l’inspecteur général de la NOAA américaine (National Oceanic and Atmospheric Administration) à Eugene Wahl (un des auteur des rapports du GIEC, ) :

Q. Avez-vous reçu la requête, de Michael Mann ou d’un autre, d’effacer des emails ?
A. J’ai reçu cet email. C’est le dernier sur votre liste, là. J’ai bien reçu ça.
Q. Et qu’avez-vous fait à la réception ? C’était de Michael Mann, je suppose ?
A. Oui. Selon mon souvenir, j’ai juste reçu un « forward » de lui.
Q. Et quelles furent les actions que vous avez prises ?
A. Bien, pour autant que je me souvienne, j’ai bien effacé les emails.
Q. Et avez-vous trouvé cette requête inhabituelle, cette requête d’effacement de ces emails ?
A. Eh bien je n’en avais jamais reçu de telle avant. En ce sens, oui, c’était inhabituel.

Je résume : il y a bel et bien eu tentatives grossières de cacher des données compromettantes de la part des scientifiques qui sont, pourtant, à la base des principales études « prouvant » le réchauffement climatique.

Il y a, bel et bien, des tentatives générales d’étouffement de ce savoir, et ce, entre des laboratoires, des universités et des scientifiques dont l’importance remettent directement en cause l’ensemble des travaux du GIEC auxquels ils ont participé.

Et devant ces évidences, la presse française continue de faire des petits prouts discrets dans la direction générale des écolos. Elle soigne son lectorat.

Inconvenien Truth
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