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My Little Cheap Dictaphone

Publié le 13 mars 2011 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

Categories: Chroniques CDs

OPERA-ROCK La Belgique est toujours très inventive et novatrice en matière de rock. Ils sont presque des précurseurs en matière d’électro rock, on pense notamment aux géniaux Ghinzu ou aux petits derniers Vismets. Voilà que l’opéra-rock fait son apparition, tout droit sorti de Liège.

mlcd My Little Cheap Dictaphone
Et pourtant My Little Cheap Dictaphone (MLCD) n’est pas un groupe de nouveaux-nés, le groupe a plus de 10 ans d’expérience et THE TRAGIC TALES OF A GENIUS est déjà leur troisième album. Les fans du début seront peut-être un peu étonnés de cette direction artistique, mais le résultat final est plutôt pas mal. Mais d’abord, c’est quoi de l’opéra rock ? Bonne question, la réponse d’un célèbre site de références vous répondra qu’il s’agit « d’un album de rock dont les morceaux constituent la trame d’une histoire ». L’histoire qui nous concerne aujourd’hui est celle d’un musicien talentueux rattrapé par ses propres difficultés et qui se bat pour ne pas sombrer. Il décrit son passé glorieux, il traverse les épreuves, puis c’est la chute aux enfers. Le combat schizophrénique peut alors commencer.

La musique devient souvent cinématographique

Et musicalement, qu’est-ce que ça donne un opéra rock ? Dans l’histoire du rock, on remarque que les opéras rock se sont succédés et ont traversé les modes. De Franck Zappa aux Kinks en passant par Iron Maiden et Green Day, tous les styles ont droit à leurs représentants. MLCD suit presque la voie tracée par leurs pairs Deus, Ghinzu et autres, en faisant un opéra rock sur un fond de rock indie-électronique. Le piano est particulièrement présent sur les compos avec parfois en arrière fond un orchestre complet. La musique devient souvent cinématographique, les images apparaissent et les ambiances se créent. On traverse aussi les époques avec notamment un plongeon dans les années 50 avec le titre éponyme de l’album ou avec “Piano Waltz” qu’on découvre en début d’album. Le timbre de voix de Redboy peut évoquer par moment Chris Martin de Coldplay (My Holy Grail).

Une étape importante

De nombreux titres se laisse écouter facilement dont les 4 morceaux qui accueillent des invités (Ralph Mulder, Jonathan Donahue et Pall Jenkins). Ces titres donnent un excellent aperçu de ce qu’est capable de faire le groupe. Les mélodies sont entraînantes et on décolle véritablement avec MLCD. Cet opéra pop-rock est une agréable découverte, mais ne rivalisera pas avec les grosses pointures belges susmentionnées. Néanmoins l’originalité et cette forme de concept-album seront à coup sur une étape importante pour le groupe liégeois.


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