Martine Aubry s'est exprimée dès l'annonce de la catastrophe japonaise. Elle a notamment rappelé l'effroi qu'ont ressenti tous les socialistes devant l’ampleur du phénomène qui a dévasté le Japon. De nombreux militants et élus s'en sont ouverts que la Première Secrétaire du PS a relayé.
Elle a, avant-tout autre question, pointé le drame humain, social, écologique et économique qui va bouleverser fortement un peuple qui se montre digne et calme face aux différents problèmes qu'il doit affronter : séïsme, tsunami, pertes humaines et menace nucléaire grave. Elle a aussi évoqué les menaces qui concernent de nombreuses côtes du Pacifique.
Au nom du Parti socialiste, elle a exprimé toute l'émotion et la solidarité avec le peuple japonais et les populations touchées indiquant que toutes les pensées doivent aller aux victimes et à ceux qui ont tout perdu, aux familles qui cherchent encore les leurs ensevelis ou happés par la vague meurtrière.
En ce moment difficile et tendu - en raison des inquiétudes liées aux centrales - et alors que des répliques et de nouveaux tsunamis sont encore à craindre, il faut être vigilants. La France et l’Europe doivent apporter l’aide et le soutien demandés par le Japon dans tous les domaines.
Forcer le débat sur le nucléaire à quelques jours d'un scrutin en France, peut paraître quelque peu indécent et nombre d'Internautes l'exprime comme tel. Aussi, Martine Aubry, sans esquiver la question, a répondu très dignement aux journalistes de France Info.
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Elle a rappelé «que s’il n’y avait pas eu à la fois ces progrès scientifiques dans les constructions et l’attitude de chacun des Japonais, il y aurait sans doute des centaines de milliers de morts», «donc pensons d’abord à eux» a-t-elle ajouté. Avant de juger que «les propos lénifiants de certains membres du gouvernement ne sont pas à la hauteur de la situation». Et de rappeler la demande que la vérité soit dite sur les arrêts de certaines centrales en 2009.
La première secrétaire a demandé au nom des socialistes «un audit de l’ensemble des centrales nucléaires et notamment les plus anciennes d’entre elles». «Évidemment, on pense à Fessenheim, mais aussi toutes celles, qui sont dans des zones sismiques ou dans des zones d’inondations» a-t-elle précisé. «On ne peut pas sortir du nucléaire, du jour au lendemain», «mais en revanche nous devons aller jusqu'au bout de ce débat, et nous, nous le porterons avec nos amis Verts, et en 2012 nous ferons une proposition d’une réelle politique énergétique, pour la France et pour l’Europe» a-t-elle indiqué.
Puis elle a évoqué l'affaire Renault et les cantonales pour lesquelles, face à Sarkozy le déboussolé, il faut s'unir et voter pour les candidats socialistes.
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