Magazine Cinéma

The Losers

Publié le 30 mars 2011 par Flow

The Losers. (de Sylvain Wite)

The A-Team (mais sans le A).

 

 

Il y a des films que l'on oublie dès que le générique commence. Il y a des films qui nous amusent et d'autres qui nous énervent. Il y en a qui ne font ni l'un ni l'autre. Il y a des films qui laissent notre encéphalogramme totalement plat, qui nous laissent indifférents. The losers fait indéniablement partie de cette catégorie. N'en parlons pas trop longtemps dans ce cas.

 

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Adaptation d'un comics oublié de l'écurie DC, le film met en scène une unité d'élite trahie par sa hiérarchie et qui cherche à se venger. Le scénario est simple voire simpliste et en rappelle un autre. Je ne connais pas l'original mais cette version fait foutrement penser à L'agence tous risques sorti l'an passé. Le script est identique, la fine équipe suit le même schéma (des caractères antagonistes bien trempés, des compétences complémentaires), une belle femme fatale vient foutre la merde (Zoé Saldena aussi belle en vrai qu'en bleue) et le ton est résolument humoristique. Mais la mayonnaise prend moins. Pourquoi? L'humour gras de militaires ne fonctionne pas et les acteurs n'ont pas de charisme. J'aime bien Chris Evans mais il nous ressort le même jeu que dans Les 4 Fantastiques. Par contre, choisir Jeffrey Dean Morgan, cet acteur de seconde zone qui n'interprète que des morts, pour interpréter le rôle-titre c'est une erreur de casting qui se paie...

Donc voilà, le film suit son cours, on s'ennuie un peu, ça pète bien, il y a de la baston et on s'ennuie à nouveau. Puis le film se termine et on l'oublie. J'ai beaucoup de mal à en parler d'ailleurs... Il n'est pas déplaisant, c'est une série B qui ne prétend pas être autre chose mais c'est prévisible du début à la fin et c'est presque tout... A vous de voir si ça vous convient!

 

En conclusion, si vous vous faites chier et que rien de mieux se présente allez-y. Sinon, passez votre chemin il n'y a rien là-dedans de vraiment intéressant à part le méchant le plus surfait de toute l'histoire du cinéma.

 

 

 

 

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