Grain de sable

Pour commencer cette news, une énorme pensée pour tous les concurrents du Marathon des Sables (et pour une en particulier) qui parcourront la semaine prochaine près de 250km en autosuffisance alimentaire dans le Sahara sud-marocain. J'ai eu la chance de disputer cette épreuve il y a deux ans (chroniques de la course écrites au soir de chaque étape et parues sur lequipemag.fr, en lien ICI). On y apprend beaucoup sur soi, sur sa capacité à aller au-delà de ce que l'on croyait être ses limites. Comment oublier cette étape de 90 bornes où je voulais abandonner après 20km. Et puis, derrière une dune, une rencontre, un autre concurrent à la rue comme moi. On discute, on sympathise et on finit par aller au bout de cette étape, avec un peu de larmes de craquage mais avec le grand bonheur de l'avoir fait.

Cette expérience dans le désert m'aura permis de passer un cap psychologique dans mon approche des courses "un peu dures". Depuis, je n'appréhende plus les courses en kilomètres mais en heures d'effort. Et ça change tout. Si, nombre de coureurs oblige, on n'est finalement assez rarement seul dans le désert, les moments où cela se présente sont forts, en particulier la nuit, au milieu des dunes, juste guidé par les petites lumières placées au sommet des dunes pour retrouver son chemin. C'est aussi l'occasion pour certain(e)s de prendre des décisions, d'abandonner des fardeaux et de revenir plus léger(e).  Un beau voyage.    

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Pour rester dans le domaine de la course à pied, je vous conseille la lecture d'un article publié sur le site des Chouettes d'Issy-les-Moulineaux, un club de foot au féminin où j'ai autrefois sévi comme entraîneur des gardiennes et dirigeant. On y parle de Christine Aubère, l'une des figures du club qui a récemment participé à la Course du Coeur, en tant que transplantée. La Course du coeur existe depuis de nombreuses années et est organisée en faveur du don d'organes. Elle relie Paris aux Alpes. A l'époque où je l'ai courue à plusieurs reprises, nous allions de Paris à La Plagne en quatre jours en relais avec des équipes de douze avec en moyenne une trentaine de bornes à courir par jour par coureur avec des formules différentes. Le concept est resté le même avec désormais arrivée aux Arcs 1800.

Souvenir immense des relais nocturnes d'environ 90km à 6 où les relais se font à volonté... et donc pour aller vite, les relais doivent être courts... et cela se transforme en une séance de fractionné avec des relais de 300m pendant 90 km ! Unique.  Mais l'essentiel n'est pas dans l'aspect sportif. Le message pour le don d'organes est essentiel et l'ambiance de la course est formidable.

L'article est consultable ICI et pour tout savoir sur le don d'organes, c'est ICI

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Merci à Hervé, fidèle de ce blog, pour l'info sur la montée des basketteuses de Lyon en Elite (voir l'article du Progrès ICI) et surtout pour la photo. Hervé connaît mon discours pro jupette. La preuve en images avec d'un côté la tenus des Lyonnaises et de l'autre celle de Bourges. Ok, ça ne change rien à la performance sportive, mais qu'on ne vienne pas me dire que c'est sexiste et macho de préférer la tenue jupette. Rien de vulgaire, rien de sexy, juste plus joli.

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Puisque l'on parle chiffon, moi je vote pour la tenue marinière de l'équipe de France de foot. Ok, ça ne fait pas très foot. Mais de temps en temps, ça ne fait pas mal de changer les choses. Il n'y a pas si longtemps que ça, on jouait avec des shorts super courts et le passage au short long avait créé un débat qui semblerait aujourd'hui dépassé. Idem pour les maillots moulants introduits par Puma. Alors pourquoi s'offusquer de ce maillot, certes original ? Suis d'ailleurs à peu près sûr que monsieur Nike va en vendre un paquet et que ce sera très tendance cet été. 

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En vrac

. Bravo aux demoiselles de Mérignac de Mamzelle Peg en hockey sur gazon qui se sont imposées 6-1 face à Nantes et qui se rapprochent donc d'une qualification pour les demi-finales du Championnat de France. Mais attention les filles, on reste concentré, rien n'est fait !

Toujours en hockey sur gazon, si vous êtes sur la région parisienne les 12 et 14 avril, allez faire un tour du côté de l'Insep. Les Bleus, en préparation pour le championnat d'Europe de cet été, y affronteront l'Argentine à deux reprises.

. En triathlon, la saison est repartie avec la Coupe du monde de Mooloolaba en Australie. Bravo à David Hauss pour sa troisième place. Joël, ton fiston a l'air en forme ! Belle course aussi de Laurent Vidal, son compère du Lagardère Racing,  12e.

. Jason Lamy-Chappuis et Coline Mattel, deux des chouchous du blog, étaient ce mercredi invités à L'Equipe. A lire le papier consacré à Coline ICI. Pour ma chronique hebdo de la semaine dernière consacrée à Vincent Vittoz, c'est ICI (celle de cette semaine parlera de trail, triathlon et course d'orientation et sera titrée "Bougez-vous !" ... mise en ligne ce jeudi pour ce qui sera mon dernier jour à L'Equipe.... ça fait bizarre !)

. Et pour finir du dada (va falloir vous y habituer). Content d'être allé faire un tour sur le cross du concours complet de Fontainebleau et de revoir le p'tit milieu du complet. L'Allemand Michael Jung a quasi tout rafler. Bon, le bonhomme est quand même le champion du monde en titre... Et bravo à Mister Gautier pour sa performance sur le 1 étoile. Chapeau !

Un peu plus au nord, en saut d'obstacles, à Bois le Duc (bah oui c'est le nom français de s'Hertogenbosch), aux Pays-Bas, Simon Delestre, actuel n°10 mondial, a pris la cinquième place de la dernière manche de Coupe du monde et sera bien entendu, avec Kevin Staut, notre n°1 mondial, à la finale de Leipzig, fin avril. J'y serai aussi pour mes débuts derrière le micro sur Equidia ! Hi ha ! 

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Un dernier mot pour un coup de pub pour le livre de Chrystelle Bonnet, collègue de L'Equipe, qui vient de signer un roman "Ni Roméos ni Juliettes".  Je ne l'ai pas encore lu, mais ça ne saurait tarder, et pour connaître la demoiselle, je suis certain que ça vaut le coup et que c'est  dl'a bombe ! Alors hop, on commande ! ICI ou on court à la librairie...

Voici le pitch de la FNAC :

Une histoire d’amour à la Roméo et Juliette, ça n’existe pas dans la vraie vie. Et ce ne sont pas les personnages de ce roman choral qui nous diront le contraire, tout empêtrés qu’ils sont dans des relations faites d’espoirs déçus, de trahison, de désillusion, ou tout simplement de désamour.
À travers les expériences des différents personnages, Ni Roméo(s), Ni Juliette(s) déconstruit méthodiquement les contes de fées à l’eau de rose pour livrer une réflexion subtile et juste sur ce que sont les relations amoureuses à notre époque.
Un roman sur les errements amoureux au style cinglant, à la fois lucide et drôle. Un véritable coup de cœur !