motards de la police nationale

Ce matin, aux alentours de 8h, j’ai été au « marché du vendredi » (le marché alimentaire qui se tient chaque semaine à la Place David d’Angers – pour ceux qui connaissent). J’avais garé la voiture à la Font Neuve, donc j’ai marché un petit moment avant d’y arriver avec mon panier. J’avais ma liste faite, et j’ai commencé par la marchande de fromage. Elle me connaît, et lors de la discussion , elle me dit : « y a les CRS à moto qui sont au feux – croisement rue Diderot et boulevard Frédéric Mistral – et ils  allument  » . J’ai pris ce que j’avais à prendre, j’ai payé, rangé le paquet dans le panier, et me suis dirigé vers les feux. En effet, de l’autre côté du carrefour, il y avait un motard de la police nationale, qui surveillait le trafic. Le feu était au rouge pour les piétons, j’ai attendu mon tour. Le feu est passé au vert, et j’ai traversé, le motard se trouvait à côté de sa moto, avec le casque sur la tête, décalé à gauche par rapport au feu (en descendant l’avenue). Après avoir traversé, je suis passé devant lui (à force d’aller à des manifestations, de les croiser à différentes occasions, j’en connais certains de vue, celui là, je ne le connaissais pas). Comme je suis quelque de poli, je l’ai salué en passant devant lui en lui disant « bonjour », peut être a-t-il été surpris, en tout cas il a répondu à mon salut. Bon, je n’allais pas m’attarder non plus. Je descends l’avenue jusqu’au feu rouge suivant, et d’une petite rue à droite, un 2^nd motard s’engage sur l’avenue (que je ne connaissais pas non plus). Il a rejoint le 1^er. J’ai traversé au 2^nd feu, et j’ai rebroussé chemin (cette fois ci de l’autre côté de l’avenue). J’avais ces 2 motards en face de moi, en train de discuter. Le 2^nd a du dire quelque chose au 1^er, et ils sont démarré les motos. J’ai entendu le 1^er dire « de toute manière moi j’ai fait mon quota ». Ils sont venu se mettre devant moi (j’ attendais qu’ils démarrent). Et quand le feu est passé au vert, ils ont remonté l’avenue.

Pour les quotas, je sais que ça existe, ce que j’en pense : on demande à ces policiers de faire du chiffre, et c’est ce qu’ils font, la preuve. Ce coin où ils faisaient les contrôles est un coin stratégique, un jour de marché, là où on ne va pas les attendre.

 Les règles sont là, ceinture, portable, code de la route … Tout cela pour notre sécurité, et je soutiens ces policiers (et gendarmes) dans leurs contrôles (police de la route).

Au passage, j’ai profité pour mater leurs bottes, et je n’ai rien perdu.

Voilà, c’est fini.