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des auteurs humoristes qu'il ne faudrait pas oublier

Publié le 06 avril 2011 par Dubruel

Alphonse Allais (1854-1905)

Son humour passe pour être noir, amer, désespéré, corrosif, révolutionnaire, intelligent, absurde, rigolo…

Voyez par vous-mêmes :

« C’est une femme parée de toutes les grâces du corps.

On dirait que la nature prévoyante ne lui a refusé les dons de l’esprit que pour qu’elle soit plus absolument belle. »

 « Il y a un cheval que j’aurais voulu jouer, et ça m’embêterait s’il avait gagné.

Voilà ma façon de m’intéresser aux courses. »

 « Il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’à l’inclusif deltoïde. »

 « Ah ! l’éternel féminin ! –comme disait ce monsieur dont la belle-mère ne finissait pas de claquer. »

 

Tristan Bernard (1866-1947)

Paul Bernard prendra ce prénom de Tristan en octobre 1891, lorsqu’il a signé un article intitulé « Du symbole dans la chanson du Café Concert. » devant paraître dans le premier numéro de « La Revue Blanche ».

Jules Romains

Né en 1885, il était agrégé de philo en 1909….et commença une carrière de professeur à Caen

Lucien Guitry (1860-1925)

Surtout connu pour avoir été le père de Sacha, a obtenu en 1877 un accessit de tragédie et en 1878 le deuxième prix de tragédie et de comédie du Conservatoire (il n’y eut pas de 1er prix décerné). Il avait 17 ans et quelques mois.

Il joua 144 rôles.

Un bon mot de lui : « on nous dit : il ne faut pas frapper son ennemi à terre. Bon, mais alors quand ? Il ne faut jamais dormir avec la femme d’un de ses amis. Bon. Mais alors avec qui ?

Dans la mort, les plus à plaindre sont ceux qui restent. Bon. Demandez-leur donc de changer. »

Sacha Guitry (1885-1957)

Fils du précédent, il se présentait ainsi : « Je suis né à Saint-Pétersbourg le 21 février 1885.

Ma vie peut être répartie de la sorte : Première partie, jusqu’à 5 ans : allaitement, sevrage, joujoux et étude superficielle de l’alphabet. En 1890, il monte pour la 1ère fois sur les planches, à Saint-Pétersbourg. Il jouait le fils de Pierrot dans une pantomime imaginée par son père)

Deuxième partie, de 5 à 15 ans : pensionnats, collèges, lycées, écoles, et institutions.

A 16 ans, il fait jouer aux Mathurins sa 1ère pièce « Le Page », opéra-bouffe en 1 acte

De 15 à 23 ans : dilapidation de la gourme. 

Etc.»

Il fit représenter 130 pièces environ. Il en écrivit pour ses 5 épouses : Charlotte Lysès, Yvonne Printemps, Jacqueline Delubac, Geneviève de Séréville, et Lana Marconi.

Il a tourné plus de 30 films

Tout auteur dramatique est responsable de ses actes (Jules Renard)


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