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Pilotes : Chaos / Monroe / The Borgias

Publié le 09 avril 2011 par Mg

CHAOS (CBS)

Nouvelle série d’espionnage, Chaos est le diminutif du service des opérations spéciales, ces baroudeurs de l’extrême qui n’en font qu’à leurs têtes. Ici, un trio d’agents secrets en costumes cravates, des James Bond un peu déjanté, peu scrupuleux, qui œuvrent pour le bien à leur manière. Lorsque un nouvel agent les rejoint, il déchante bien vite sur l’honnêteté des services secrets… et embarque malgré lui dans ces aventures entre leur bureau de Washington, et le terrain. CHAOS pourrait être une série de plus, et elle le sera, mais part foncièrement sur le terrain de l’humour, ramenant des têtes connus, entre Eric Close, Tim Blake Nelson, James Murray ou Freddy Rodríguez (Grindhouse). Un quatuor donc, sympathique, qui tente effectivement de jouer sur le ton léger, entre rivalités d’agences, plus que sur l’action elle-même. Il faut dire que les rares effets investis sur ce pilote sont d’assez mauvaises qualités. Reste les personnages, et les situations. On demande à voir, si l’ensemble s’étoffe un peu, et des histoires se tissent sans demander trop de choses.

MONROE (ITV)

Copié collé d’un Dr House, version anglais donc, ce Monroe en reprend tous les symptômes (qu’on devine assez facilement, même sans connaitre exactement son grand frère américain). James Nesbitt à la barre, en neuro-chirurgien brillant et sarcastique, donnant des leçons à ses confrères et famille, jusqu’à déchanter, entre l’ancien décès de sa fille, sa femme qui le quitte, etc… Les cas étudiés à chaque épisode, ou du moins dans ce premier, semble guider la réflexion pour mener jusqu’à la fin de l’épisode. Pas méchant, plutôt bien filmé pour une série européenne, loin des classiques du genre, Monroe est une revisitation moderne de la série médicale, plus rythmée et ambitieuse que d’autres, au moins visuellement. On ne s’en désintéresse pas, mais pourquoi aller jusqu’au bout de saison si on est déjà fan de l’ancienne?

THE BORGIAS (Showtime)

Les Borgias ont pris la place des Tudors, dans un climat où les séries historiques reprennent des couleurs, surtout au temps des romains. ça tombe bien, les Borgias habitent à Rome. Placés quelques années après Spartacus et autres, nous voici en pleine guerre d’influences entre religions et politiques. Au milieu, les grandes familles. Toujours aussi authentiques, les temps sont moins rupestres (ce qui explique l’emploi d’acteurs plus américains, moins réalistes dans les rues de l’ancienne capitale romaine). On attend de voir si ces ruses de cours auront autant d’intérêt que les combats d’arène ou les guerres romaines. Pour l’instant, Neil Jordan réunit un casting imposant pour raconter son histoire tout en détails. Rien à redire, on attend de savoir si la version de Canal+ sera une réelle concurrente ou non à cette série de Showtime assez ambitieuse, qui nous pour l’instant présenté ces personnages. Reste à voir le reste.


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