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Le triathlon, un truc de tarés ? Que nenni !

Publié le 04 février 2008 par Pascal Boutreau

52_main_1Depuis quelques semaines, lorsque j'évoque mon projet Nice à des personnes néophytes en matière de triathlon, l'énoncé des distances à parcourir sur un Ironman engendre inévitablement la même réaction: un truc de taré. Que nenni ! Franchement, je crois être la preuve que se lancer dans une telle expérience ne nécessite absolument pas de capacités particulières. Suffit juste d'être un peu sportif quand même (c'est mieux) et surtout d'avoir du temps pour s'entraîner. Pour le reste, finir un Ironman (entre 12 et 13 heures a priori en ce qui me concerne) est accessible à tous les pimpims de mon genre (avec un peu de mental, c'est mieux aussi...). Désolé de casser le mythe de certains qui voudraient passer pour des extra-terrestres ou des "surhommes". Pour moi, la notion de "tablettes de chocolat" restera toujours attachée à mon frigo (avec des noisettes... c'est mieux) et nullement à une illusoire ceinture abdominale. Même "affûté", le 22 juin, je serai encore entre 76 et 78 kg pour mon 1,75 m. Loin, très loin même de l'image que l'on peut se faire d'un triathlète.

Evidemment, préparer une telle épreuve nécessite un peu d'investissement personnel. Mais pas de quoi non plus se faire mousser indéfiniment. Un(e) sédentaire qui se lance dans l'aventure d'un dix kilomètres mérite tout autant de respect. Parfois même plus. Ce qui compte, c'est la démarche personnelle, la volonté à vouloir aller au bout d'un challenge qui parfois bouleverse les habitudes et le mode de vie. Franchement, et encore une fois sans vouloir "banaliser" ou "démythifier" la chose, je mets aujourd'hui infiniment moins d'investissement personnel dans la préparation d'un marathon que certain(e)s coureur(euse)s pour un 10 bornes.

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Et puis de toute façon, ce qui compte, c'est le sourire aussitôt la ligne d'arrivée franchie, l'aboutissement du "projet". La course, objet de toutes les attentions les semaines et mois précédents, se doit d'être vécue comme une récompense. Jamais comme un examen. Que ce soit pour un 10 km ou pour un Ironman, il est, à investissement égal, souvent aussi intense et éclatant. Et les étoiles qui brillent au fond des yeux de certaines "finisheuses" de La Parisienne peuvent être aussi lumineuses que celles qui naissent dans le regard d'un "Ironman". Parce que dans les deux cas ces étoiles se sont nourries des gouttes de sueur, des footings sous la pluie, dans le froid et le vent, des difficiles extractions de couette le matin, des "jonglages" d'emploi du temps. Mais aussi des regards d'admirations des proches, de leurs encouragements dans les moments difficiles quand on se laisse aller à ne plus y croire. Alors que vous prépariez un 3 km, un 10 km, un marathon ou un Ironman, soyez fièr(e)s de vos étoiles.

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Bon, c'est pas gagné pour la qualif olympique de l'équipe de France masculine de hockey-sur-gazon. En mangeant un sévère 4-0 face à l'Irlande en ouverture, les Bleus se sont sérieusement compliqué la tache. Rien n'est évidemment encore perdu, mais va désormais falloir enchaîner les perf's pour conserver l'espoir de voir Pékin autrement qu'à la télé. Heureusement, la Frog Power s'est reprise dimanche en s'imposant 7-4 face aux Etats-Unis. Mais là encore ce ne fut pas franchement dans la facilité puis que les Français furent le plus souvent menés et durent compter sur un quintuplé de leur vedette du Campo Madrid Frédéric Soyez, pour renverser la tendance.

Et pour Noémie, perdue là-bas au Canada, voici l'édito paru vendredi dans L'Equipe et consacré au hockey.

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«HI ! MARSHAL… » Ceux qui connaissent par cœur la V.O. de Gunfight at the OK Corral, avec la voix country de Frankie Laine en bande originale, ceux qui ont poussé le culte de l’Ouest jusqu’à Glenwood Springs pour se recueillir sur la tombe de Doc Holliday savent que c’est par cette salutation laconique que Kirk Douglas s’engage au côté de Burt Lancaster dans la grande bagarre finale du mythique western. « Bonjour ! monsieur l’Arbitre… » Seuls ceux qui connaissent avec leur cœur le hockey sur gazon, ceux qui, comme Louis Gillet ou Charles Wilson, ont éternellement la main sur la crosse, prêts à dégainer la rengaine de la passion, peuvent imaginer ce dialogue demain sur le gazon néo-zélandais d’Auckland, où l’équipe de France va entamer une lutte sans merci qui peut l’expédier à Pékin l’été prochain.

C’est vrai qu’Antoine Gouédard-Comte, le capitaine des Bleus, et Frédéric Soyez – le seul professionnel de l’équipe, qui joue d’ordinaire au Campo de Madrid – sont moins populaires que Burt Lancaster ou Kirk Douglas. Mais leur mérite, et celui de leurs camarades, n’en est pas moindre. Car ces jeunes gens sont, avec les handballeurs, les derniers Français d’un sport collectif à disposer encore d’une chance de participation aux prochains Jeux Olympiques.

La dernière fois, pour le hockey national, c’était en 1972, à Munich… Et l’occasion est trop belle de célébrer ces sports de passionnés, ces sports de minorité qui s’accrochent par on ne sait quel miracle de volonté et de prosélytisme dans une France qui ne voit le gazon que comme support d’un ballon de foot. Le hockey, c’est pourtant une histoire vieille comme le monde. Retrouvé sur des bas-reliefs de la vallée du Nil comme sur les vitraux de la cathédrale de Canterbury, répertorié comme Fédération internationale depuis 1924 et par la volonté d’un Français, Paul Léautey. Mais c’est au Pakistan et en Inde que le hockey – de l’ancien français hocquet – est devenu sport national. Chez nous, avec 10 000 licenciés et une grosse centaine de clubs dans le Nord ou la région parisienne, on ne s’en souviendra que s’il est, le 10 février, le premier et peut-être le seul sport « co » qualifié pour l’été chinois. Allez, les Bleus !

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Me voilà donc de retour du jumping de Bordeaux. Deux jours très sympas avec notamment un très beau concours samedi soir lors de la manche de Coupe du monde remporté par le Néerlandais Gerco Schröder. Côté français, on retiendra surtout la belle septième place de Patrice Delaveau sur sa jument de dix ans Katchina Mail. A 43 ans, le Normand qui affiche un sacré palmarès semble avoir retrouvé un dada pour obtenir de nouveaux gros résultats. Sacré métier que celui de cavalier pro où l'on peut passer des Jeux olympiques à des petits concours nationaux, en quelques jours, si le propriétaire décide de vendre son dada. L'avantage, c'est que la limite d'âge n'existe pas dans la gestion de la carrière et qu'un jour ou l'autre, on peut retomber sur un cheval de top niveau et briller à nouveau.

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A part les différentes épreuves, l'événement du week-end était l'attribution du très convoité titre de "miss pgb dada". A l'unanimité avec moi même mais au terme d'une longue réflexion, est élue : Judy-Ann Melchior from Belgique. Elle devance la Danoise Tina Lund qui a sans doute eu du mal à se remettre de sa désillusion puisqu'elle abandonna dans le Grand Prix du soir. Judy-Ann, elle aussi fut déstabilisée par tant d'émotions, abandonnant elle aussi... (alala, ça fait du bien parfois de se faire des films...). Judy-Ann, maintenant, faudrait arrêter de faire toujours la gueule et penser à sourire de temps en temps...

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Vendredi

Natation : 2 700 m (essentiellement travail d'amplitude dont environ la moitié avec le pull)

6h 30 du mat, allez hop on se lève pour aller nager avant de filer prendre le train de 9h55 pour Bordeaux... Découverte de la piscine de la rue Blomet dans le 15e, bassin de 50m qui a l'avantage d'ouvrir à 7 heures du mat. Seul problème, beaucoup de monde qui vient faire ses petites longueurs avant d'aller bosser et séance qui se transforme vite en slalom spécial...

Samedi

Course à pied : 1 h 20'

Pas de très bonnes jambes mais agréable balade dans le Parc Floral de Bordeaux, sympathique endroit conseillé la veille au soir par Thierry du club Pessac Aventure Triathlon, rencontré la veille au soir au dada où il amenait sa fille. Merci du conseil Thierry et bonne prépa avec tes camarades pour Roth.

Dimanche

Course à pied : 1 heure (dont 10 x 30/30)

Pas envie de me lever mais bon... Finalement bonne séance avec un peu de travail de rythme pour décrasser la machine.

Reportage à Bordeaux oblige, pas de grande sortie vélo cette semaine et donc un volume horaire en légère baisse (environ 9 heures). Malgré tout, j'ai réussi à caser au moins une séance par jour ce qui n'était pas gagné au regard de mon emploi du temps. Tous les voyants restent donc toujours au vert...

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Vous aviez aimé la reprise de Love is Gone par Peter Cincotti, je pense que vous devriez aimer cette reprise d'un autre grand standard...


KT Tunstall-I want you back Jackson five

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